La décision, prise par la Fédération algérienne de football ( FAF ), de faire jouer la demi- finale de la coupe d’Algérie MCAlger- CSConstantine à huis clos à Oran a soulevé une vague de critiques de la part des supporters des deux clubs et d’observateurs.
La décision serait motivée par les craintes qu’a fait naître l’affiche qui peut rassembler plus de 50 000 supporters. La facteur sécuritaire a fait pencher la balance en faveur du huis clos. Les informations, remontées jusqu’aux décideurs, ont fait état de sérieux risques autour de l’organisation de ce rendez-vous footbalistique. La Fédération a eu la primeur et a informé des mesures adéquates à prendre sur le plan purement organisationnel.
C’est dans ce sens qu’elle a convié les clubs du dernier carré à se concerter sur le sujet. La question de la domiciliation du match MCA- CSC a donc été réglée préalablement, dans le cas bien sûr où le tirage au sort offrirait une affiche MCA-CSC. Les clubs ont marqué leur accord avant que les boules soient tirées.
C’est la crainte des débordements et leur cortège de dégâts. De toute façon, les motivations qui entourent le choix de cette domiciliation puisent leurs racines loin du giron de la fédération. Bien sûr, cette dernière est la propriétaire de la compétition, mais ne peut se soustraire à ses responsabilités quant au déroulement de ce sommet. La manne financière allouée aux clubs est-elle équitablement répartie ? Pas du tout.
Peu d’observateurs ont pointé du doigt cette injustice. Tout comme la décision de faire payer aux clubs les frais occasionnés par le saccage des sièges et les jets répétés de produits pyrotechniques. Les clubs nantis se sont sous-traits aux sanctions prévues dans les règlements. Morale de l’histoire. Celui qui paie décide. Tant que les incidents n’auront pas disparu, totalement, du paysage du football algérien, il ne faut pas trop espérer de changements.