L’Équipe nationale est encore en vie et préserve ses chances de qualification aux huitièmes de finale après le match nul (2-2) face au Burkina Faso.
Il faut avouer qu’elle n’a pas chassé les doutes avec lesquels elle est arrivée en Côte d’Ivoire. Sur ses deux prestations, devant l’Angola et le Burkina Faso, elle n’a pas renvoyé des signaux encourageants. Elle joue petit braquet, loin des ambitions qu’elle nourrissait avant l’entame du tournoi continental. Sur le plan technique, elle n’a pas rassuré lors de ses deux sorties. Heureusement que le goaleador Baghdad Bounedjah était là. Il est l’auteur des 3 buts inscrits par les Verts en deux matchs. Hier, il a tiré l’équipe d’une contre-performance qui aurait plombé les Verts au classement.
A-t-il retardé l’échéance seulement ? L’avenir le dira. Au fil du déroulement de la compétition, les Verts n’arrivent pas à se débarrasser de leur ennemi juré. Le doute. Il faut dire que le choix des joueurs et les options tactiques, qui sont l’apanage exclusif du coach, laissent beaucoup à désirer. Il n’arrive pas à se passer des services de certains cadres de l’équipe qui n’arrivent plus à donner entière satisfaction.
Le parcours en dents de scie des coéquipiers de Bendebaïni n’est guère rassurant. Les espoirs d’un troisième sacre continental semblent très minimes, faute d’une transition planifiée et assumée. Peut-être aussi que la magie du football soufflera dans la bonne direction lors des tours suivants. Mais c’est bien mince comme programme.