Le Chabab Baladiat Didouche Mourad (CBDM), club évoluant en division wilaya (Constantine), en appelle aux responsables de la FAF dont il sollicite l’intervention pour «nous rendre ce qui nous semble être notre droit» dans l’affaire qui l’oppose à la ligue régionale de Constantine à travers sa commission de recours.
Les faits sont consignés dans les documents que le CBDM a remis à la rédaction. Le 18 mars 2022 devait avoir lieu la rencontre CBMD- CRAC. Le match n’a pas eu lieu. Le club plaignant affirme que «le match n’a pas eu lieu pour impraticabilité du terrain suite aux chutes de grêlons qui s’étaient abattus sur le terrain le rendant impraticable et qui a paralysé tout le village».
Dans sa requête, le club a fourni des photos du village et du terrain complètement couverts par la neige et rendant par là même impossible la circulation sur la route et le jeu sur le terrain. Sur la feuille de match, l’arbitre a transcrit ce qui suit : «La partie n’a pas eu lieu à cause des intempéries et de la non-présence des services de sécurité, de la Protection civile et du médecin».
Dans son recours présenté à l’organe de la ligue régionale, le club de la ville Didouche Mourad a présenté une correspondance de la Sûreté nationale de daïra de Hamma Bouziane qui indique que «des éléments de la Sûreté nationale étaient présents au stade avant la rencontre pour remplir leur mission. L’arbitre a pris la décision de ne pas faire jouer le match à cause des mauvaises conditions météo et de l’impraticabilité de la rencontre».
La Protection civile elle aussi a établi un rapport circonstancié dans lequel elle a précisé que «l’ambulance et des éléments se sont dirigés vers le stade qu’ils n’ont pu rejoindre à cause l’impraticabilité de la route menant à l’enceinte sportive à cause des fortes intempéries qui ont paralysé toute la ville». La commission de recours n’a pas tenu compte des deux correspondances indiquées et a donné match perdu au CBDM.
Concernant l’absence du médecin signalée dans les attendus de la ligue, le CBDM a produit une ordonnance à travers laquelle il est précisé que le médecin a été réquisitionné par les autorités locales dès le début de la tempête. Pour le président du club, «si la commission de recours avait pris en considération les documents officiels que nous avons présentés, cela aurait donné lieu à la reprogrammation de la rencontre. Les règlements généraux prévoient ces cas exceptionnels. La ville entière a été paralysée par la tempête qui s’est abattue.
L’accès au stade était impossible (voir le rapport de la Protection civile), le terrain était impraticable, un match programmé sur le même stade, avec le même arbitre, n’a pas eu lieu pour la même raison. La ligue ne peut pas nous rendre responsables de la non-tenue du match pour les raisons évoquées. Nous attendons de la Fédération de nous rétablir dans nos droits». Sera-t-il entendu ? La balle est dans le camp de la Fédération.