Commentaire / La valse des entraîneurs : c’est reparti en force

03/10/2023 mis à jour: 06:45
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Cette saison (2023-2024) ne sera pas trop différente des précédentes en matière de démissions et limogeage des coachs. En effet, après seulement 3 journées de championnat, 1/3 des entraîneurs enregistrés la veille du démarrage de la saison a plié bagages et quitté la scène.

 A priori, la valse va se poursuivre au détriment de la stabilité de la barre technique. Des records vont tomber en la matière. Les clubs, qui ont été touchés précocement par le phénomène de l’instabilité en ce début de saison, pour diverses raisons,  sont le PAC, l’ESS, NCM, JSK et MCEB qui poursuivront leur parcours sans les coaches initialement désignés pour driver l’équipe fanion, à savoir Laknaoui, Amrani, Abdelaziz, Bouzidi et Hamici. Omar Belatoui (ES Souf) a failli écourter sa présence à la tête du nouveau promu après seulement une journée de championnat. Abdelkader Yaiche (ASO) lui aussi était dans cette réflexion après la conduite déplorable à son égard de quelques supporters. L’instabilité chronique au niveau de la barre technique des clubs de ligue 1 est un détail qui ne trompe pas. C’est un mal, un fléau qui s’est durablement installé à la tête du secteur technique de l’élite du football algérien. 
 

L’instabilité à ce niveau se répercutera inévitablement sur le niveau d’ensemble du championnat de première division. Le drame, c’est que ce réflexe, changer d’entraîneurs, n’est ni étudié ni évalué objectivement avec son corollaire, les conséquences, parce que souvent, il est dicté par la pression des résultats et de l’environnement du club pour qui un résultat négatif ou une série de contre-performances sont assimilés à une catastrophe irréversible. Les mauvais résultats, comme les bons, font partie de l’apanage du football. L’instabilité technique à la tête des clubs n’est pas une bonne chose. Elle illustre en partie la véritable santé d’un football. 
 

Malheureusement, aux yeux de nombreux responsables de clubs, elle apparaît comme la panacée dès que l’équipe perd 2 ou 3 matches. Le réflexe qui consiste à renvoyer un entraîneur après une défaite fait tache d’huile depuis longtemps. La fédération et la direction technique nationale doivent mener une profonde réflexion sur ce sujet afin de trouver des solutions idoines à l’instabilité au niveau de ce chapitre extrêmement important du football.

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