Les Verts reviennent sur le devant de la scène, 58 jours après l’humiliante défaite (0-1) concédée face à la Mauritanie à la CAN-2023, jouée en 2024, qui a définitivement scellé leur sort lors de la 34e édition de la compétition reine de la Confédération africaine de football (CAF).
Jusqu’à présent, la pilule n’est pas encore passée. Les deux naufrages consécutifs (CAN-2022 et -2023) ont fait très mal. Il était temps d’ouvrir une nouvelle page, avec les mêmes ambitions et beaucoup de joueurs qui ont vécu les deux malheureuses campagnes du Cameroun et de la Côte d’Ivoire.
Au lendemain de la sortie sans gloire de l’Equipe nationale de la CAN au pays des Éléphants, la Fédération algérienne de football (FAF) s’est mise sur la piste d’un nouveau sélectionneur. La page Djamel Belmadi était définitivement tournée.
Le feuilleton des échanges épistolaires Walid Sadi (président) de la FAF- Djamel Belmadi (ex-sélectionneur) n’a pas bousculé le calendrier du premier.
Le chantier était ouvert et le choix du nouveau patron des Verts s’est porté sur Vladimir Petkovic, l’ancien sélectionneur de la Suisse. En 17 jours, la négociation a été ficelée entre les deux parties. Demain, vendredi 22 mars 2024, le coach bosniaque étrennera sa tenue de sélectionneur de l’équipe d’Algérie, à l’occasion du match contre la Bolivie, dans le cadre du tournoi international initié par la FIFA.
La première sortie de la sélection sous les ordres de Vladimir Petkovic sera suivie de près. Le stade du 5-Juillet sera le théâtre du retour des Verts sur ce qui était jadis leur antre, avant que des prédécesseurs du Bosniaque aient opté pour un changement radical de domiciliation.
Donc, Algérie-Bolivie aura valeur de test pour le technicien et aussi le groupe reconduit dans une grande proportion. Les 5 jours de stage effectués à Sidi Moussa ont permis au sélectionneur, à son staff et aux joueurs de faire connaissance et de fixer le cadre de leur travail et les missions qui les attendent.
Le nouveau patron de la sélection est arrivé avec beaucoup de certitudes.
Il sait qu’il peut réaliser un bon travail, à condition que les joueurs sélectionnés adhèrent à son discours et à sa démarche. Selon les échos parvenus du Centre technique de Sidi Moussa, la mayonnaise a pris d’emblée. L’adversaire, la Bolivie, est un adversaire sud-américain qui ne brille pas souvent dans les compétitions de la Comebol. Mais ça reste un sérieux client. La première liste arrêtée par Vladimir Petkovic témoigne d’une chose au moins.
Sa confiance dans une grande partie du groupe qui formait le noyau sur lequel s’appuyait Djamel Belmadi, à savoir Mandréa, Zeghba (gardiens), Atal, Aït Nouri, Belaid, Bensebaini, Mandi, Tougai, Guitoune (défenseurs), Bennacer, Aouar (forfait ?), Zerrouki, Bentaleb, Boudaoui, Zorgane (milieux de terrain), Benrahma, Amoura, Bouanani, Bounedjah, Brahimi, Chaibi, Gouiri, tous ont déjà porté plusieurs fois le maillot vert.
Le nouveau sélectionneur n’a pas opté pour l’aventure et les essais à tour de bras. Les Bleus, ce sont Mohamed Amine Madani (CS Constantine), Ahmed Kendouci (Pyramides-Egypte), Guitane (Estoril-Portugal), Belloumi (Firense-Portugal) et Hadj Moussa (Vitesse Arnhem-Pays Bas).
Les cartes sont redistribuées. Un premier bilan sera dressé au lendemain de la seconde sortie de la sélection prévue mardi 26 mars contre l’Afrique du Sud, classée 3e à la CAN-2022. L’ambition et les objectifs restent les mêmes.
Arracher le billet qualificatif à la CAN-2025 et atteindre les quarts de finale du tournoi continental qui se jouera au Maroc, mais aussi décrocher la qualification à la Coupe du monde 2026.