Commentaire / JO Paris 2024 : Sale temps pour l’olympisme

26/03/2024 mis à jour: 00:00
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A moins de 120 jours de l’ouverture des Jeux olympiques de Paris (26 juillet-10 août 2024), la situation reste figée en ce qui concerne la participation des athlètes russes et belorusses qui restent confinés dans le statut d’athlètes qui participeront sous bannière neutre, au motif que leurs pays sont bannis des Jeux olympiques, à cause du conflit armé entre la Russie et l’Ukraine.

 Le «monde libre» a décidé de punir la Russie en interdisant à ses athlètes de concourir sous les couleurs et le drapeau de la Russie et que l’hymne national de ce pays ne retentira pas lors de la remise de médailles aux athlètes russes qui ne figureront pas dans le classement final des épreuves des jeux de 2024.

 Dans le même temps, les athlètes israéliens ne sont pas inquiétés, malgré le génocide qu’est en train de commettre l’armée israélienne à Ghaza où plus de 35 000 Palestiniens, la plupart des enfants et des femmes, ont été tués par l’armée de l’entité sioniste sans que les grands de ce monde ne parviennent à faire cesser l’agression barbare d’Israël contre le peuple palestinien à Ghaza et Rafah. Eux qui sont toujours si prompts à condamner et voler au secours d’Israël s’accommodent de la tragique situation à Ghaza. 

Pourquoi obliger les athlètes russes à participer aux Jeux olympiques de Paris 2024 sous une bannière neutre et dans le même temps à ne pas imposer la même sanction aux athlètes israéliens ? Cet épisode n’ajoute rien à la gloire des Jeux olympiques, du Comité olympique international (CIO) et des puissances qui régentent le monde. L’olympisme n’en sortira pas indemne de cette épreuve. 
Le temps le prouvera.
 

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