Des agents de joueurs et les intermédiaires se donnent à cœur joie durant la première période d’enregistrement des joueurs. Pratiquement, c’est eux qui régulent le marché lucratif de transfert de joueurs.
C’est une activité qui attire de plus en plus de candidats au captage de dividendes sans effort. Il suffit juste d’avoir des connexions avec des dirigeants et coaches véreux pour s’introduire, prendre place dans le système et faire des affaires sans crainte. L’inflation des salaires observée au cours des dernières saisons prend des proportions très dangereuses pour l’avenir des clubs.
L’activité des intermédiaires (interdite par la FIFA ) semble tolérée en Algérie. Ces derniers ne se cachent même pas. Ils travaillent à ciel ouvert, sans peur aucune. Ils s’appuient sur les réseaux sociaux et il faut le dire avec la complicité de dirigeants en place pour «placer» des joueurs et entraineurs et empocher des ristournes non négligeables.
Le système mis en place depuis des années tourne à plein régime. Rien ne le perturbe. Les primes de transferts et salaires de joueurs sont en train de faire exploser la bulle. La priorité pour la FAF et la LNF est de juguler rapidement le dérèglement du système. Chaque acteur doit être rappelé à ses devoirs et obligations envers le football.
Les salaires faramineux consentis aux joueurs participent à la mort du football professionnel qui s’accorde un train de vie suicidaire. La masse salariale des clubs foit être contrôlée. Le salaire des joueurs doit être indexé sur les ressources. Présentement, c’est loin d’être le cas.
Encouragée par le laxisme des instances du football, une faune d’opportunistes sans scrupules et qui n’ont aucun lien officiel et durect avec le football a posé son baluchon dans le monde du ballon et se sucre à satiété sans être aucunement inquiété. La fédération a le devoir d’enquêter sur tous les transferts et traquer sans faiblesses tous ceux qui interfèrent dans le marché des transferts de joueurs.