La Confédération africaine de football (CAF), via son secrétaire général, Veron Massongo Amba, a indiqué que la CAN 2025 prévue au Maroc sera reportée d’une année, en raison du déroulement de la Coupe du monde des clubs 2025 en été aux États Unis. La compétition inter-clubs élargie à plus de deux douzaines de clubs (dont 4 africains) a soulevé un tolé en Europe.
Trois puissants syndicats de footballeurs professionnels ont menacé de recourir à la justice pour annuler le déroulement de la compétition pensée par Gianni Infantino, président de la FIFA, et ses sergents. Les trois syndicats ont indiqué que les joueurs syndiqués sous leur bannière respective ne prendront pas part au tournoi imaginé par la FIFA. Les représentants des syndicats ont avancés des raisons de santé ; de surcharge du calendrier et des blessures qui guettent les joueurs obligés de jouer sans discontinuer. La CAF, qui navigue à vue et obéit au doigt et à l’oeil à la FIFA, ne semble pas être au courant de la menace agitée par des syndicats de footballeurs professionnels. L’instance faîtière du football africain est aux ordres de la FIFA.
Alors que les syndicats de joueurs professionnels mettent en avant les risques et dangers que la FIFA fait courir aux joueurs sur leur santé physique et morale, la CAF s’est empressée d’annoncer le décalage de la CAN 2025 pour permettre à la FIFA d’organiser sa gigantesque Coupe du monde des clubs 2025 aux Etats-Unis pour renflouer les caisses de la maison de Zurich.
Le Syndicat de joueurs professionnels (PFA), la World League Association (WLA) et la FIFPRO semblent décidés à partir en guerre contre la tenue de la Coupe du monde des clubs 2025 élargie. La CAF serait bien inspirée de réclamer le respect de ses calendriers au lieu de suivre aveuglement les instructions de la FIFA.