La Fédération algérienne de football ( FAF ) croule sous les dettes laissées par les directions qui ont géré les destinées de l’instance faîtière au cours des derniers mandats.
Sur le sujet, une source proche de la fédération indique qu’ «il ne se passe pas un jour sans que des huissiers de justice ne viennent frapper à la porte de la fédération, à Dély Ibrahim, pour demander à celle-ci d’honorer ses engagements financiers et contrats signés».
Selon notre interlocuteur, «la fédération ne sait plus à quel saint se vouer. Les réclamations sont quotidiennes. Selon une première estimation, «la facture globale s’élèverait à plus de 250 milliards de centimes et la tendance serait à la hausse».
La fédération serait dans l’incapacité de satisfaire les demandes de ceux qui veulent récupérer leur argent. Face à cette situation qui s’aggrave de jour en jour, le président de la FAF, Walid Sadi, a exhorté les services financiers de l’instance d’éplucher les registres financiers pour trouver les traces des contrats signés ainsi que les engagements passés entre la fédération et les différentes parties afin de trouver, ou pas, les traces d’un contrat ou accord avec les parties qui réclament leur dû.
Il est temps de se pencher sur le chapitre des dettes qui à terme, s’il n’est pas réglé, posera des problèmes à la fédération. Une vaste enquête sur le sujet a eu lieu.
Ses résultats ont été consignés dans un rapport qui attend d’être étudié par des parties spécialisées en la matière qui donneront les suites aux rapports rédigés. La fédération ne peut traîner indéfiniment ce type de boulet.