Walid Sadi, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), a bouclé le dossier de recrutement du nouveau sélectionneur en 17 jours. Un record en la matière. En effet, entre le 11 février en cours, date de clôture de la CAN-2023, jouée en 20224, le lancement de l’appel à candidature et l’annonce de l’accord conclu avec le Bosniaque Vladimir Petkovic, 17 jours se sont écoulés.
Un record en la matière. Pour rappel, la commission qui a été installée a étudié 20 dossiers de candidature pour le poste de sélectionneur de l’Equipe nationale. Cinq dossiers ont été retenus pour étude approfondie (Queiros-Broos, Peisero, Cissé et Petkovic). A l’arrivée, deux ont été retenus.
Vitor Peisero (sélectionneur du Nigeria), longtemps présenté comme le prétendant le plus proche pour le poste, et le Bosniaque Vladimir Petkovic, ex-sélectionneur de la Suisse qui a drivé la Lazio de Rome et Bordeaux. Les lignes ont beaucoup bougé au cours des 10 derniers jours. La fédération, qui avait mis deux fers au feu, a tiré avantage de cette situation. Les deux candidats étaient dans le viseur de plusieurs sélections.
Les propositions et contre-propositions ont bercé le quotidien des deux hommes jusqu’à ce que la FAF pousse un coup d’accélérateur et finisse par attirer Vladimir Petkovic. La discussion en vidéo-conférence Sadi-Petkovic a abouti à un accord final.
Bien sûr les termes du contrat sont nombreux. Globalement, ils se résument à un contrat de 2 ans (2024-2026) assorti de conditions et d’objectifs validés par les deux parties. Le chapitre drd salaires du coach et de ses collaborateurs qui l’accompagneront dans sa mission a été réglé.
Le président Walid Sadi est le mieux habilité à parler de ce sujet. Il devrait l’évoquer lors de la présentation et la signature du contrat avec le nouveau sélectionneur. Comme de tradition, la cérémonie se déroulera en Algérie, probablement dans les toutes prochaines heures. Dans le contrat, il y a plusieurs volets.
Ils concernent les objectifs assignés au nouveau responsable technique de la sélection, à savoir la qualification à la CAN-2025 et le passage au second tour.
Le Bosniaque s’est attardé sur quelques aspects concernant la prochaine CAN qui aura lieu au Maroc l’année prochaine. D’abord, le délai qui sépare du tournoi continental (12 mois), probablement le rajeunissement de l’effectif qui sort d’un traumatisme et la prise en compte de paramètres liés au lieu où se tiendra le tournoi. La question a été réglée. Les Verts auront l’obligation de faire mieux qu’en 2022 et 2024. La qualification à la Coupe du monde 2026 est un objectif majeur que le coach doit obligatoirement remplir.
Certes, l’Equipe nationale a bien débuté les éliminatoires et compte deux victoires en autant de matchs, mais il faut se méfier des adversaires du groupe jusqu’au bout. Les motivations (primes) seraient conséquentes pour les joueurs et tous les membres des différents staffs. Le contrat a été minutieusement étudié par les experts en la matière. La présence du Bosniaque en Algérie a été précisée et incluse dans le contrat. Ses jours de présence, par mois, au pays seraient de l’ordre de 3 semaines sur 4.
Il suivra les matchs du championnat national, se déplacera dans les villes algériennes à chaque fois que ce sera nécessaire, ses voyages professionnels à l’étranger pour suivre des rencontres, voir et s’entretenir avec des joueurs seront validés par la fédération.
A priori, rien n’a été laissé au hasard. Enfin, pour étancher la curiosité des supporters des Verts sur la question du salaire que le coach percevra, il serait inférieur à celui de son prédécesseur Djamel Belmadi, mais avec de fortes primes de motivation et de succès pour les matchs officiels.