L’absence de la vidéo assistance referee (VAR) lors du match retour des quarts de finale de la Coupe de la Confédération (CAF), USM Alger-Rivers United (Nigeria) a donné lieu à une forme de polémique sur l’absence de la VAR, alimentée par la CAF, à travers son communiqué du 7 avril dernier, et relayé par certains cercles et acteurs influents dans le giron de la confédération.
Le 7 avril, au lendemain de la rencontre USMA- Rivers United, la CAF s’est fendue d’un communiqué dans lequel elle annonce l’absence de la VAR lors du match indiqué et fait savoir qu’elle «a sollicité les autorités algériennes afin qu’elles intercèdent auprès des services concernés afin que la VAR soit présente le jour du match».
A aucun moment, la confédération n’a précisé la date de l’envoi de sa missive, ni l’identité de l’autorité qu’elle dit avoir sollicité. Devant ce cafouillage et forte de son droit de demander des explications à l’instance faitière du football continental, la FAF s’est fait un devoir de «rappeler à la CAF qu’après la réception de la correspondance de la confédération au sujet de la présence de la VAR, envoyée lors de la seconde quinzaine du mois de mars, la Fédération algérienne de football a écrit à la CAF lui demandant de lui préciser les spécificités de la VAR pour entamer les procédures nécessaires auprès des services concernés».
La CAF a adopté le silence radio. Elle s’est contentée de demander à la FAF de remplir les formalités obligatoires afin que le matériel qu’elle a loué (la FAF) pour transmettre les matchs de Coupe d’Algérie (demi-finale et finale) soit utilisé pour pallier l’absence de la VAR destinée au match USMA-Rivers. Dans l’urgence, la FAF et les services concernés ont agi de concert pour que la VAR louée par la CAF remplace au pied levé celle destinée au match de Coupe de la CAF.
Dans la lettre adressée à la CAF, le 8 avril, la FAF a manifesté son étonnement sur la teneur du communiqué de la CAF, publié la veille et qui fait porter le chapeau à la Fédération algérienne. Avec force détails, le président de la FAF, Walid Sadi, a démasqué la légèreté avec laquelle la Confédération a traité ce dossier. Mieux, elle lui a rappelé qu’elle avait proposé de décaler le match de 24 heures, afin que le matériel de la VAR (louée par la FAF) puisse être acheminé d’Oran à Alger.
Lors de la réunion technique d’avant-match, le commissaire au match a refusé catégoriquement de reporter le match de 24 heures, alors que l’arbitre directeur de la rencontre a rassuré les deux équipes et leur a promis que la partie se déroulera dans de bonnes conditions et qu’il n’y aura pas d’erreurs d’arbitrage en leur disant, «de toute façon, le match peut avoir lieu même sans la VAR».
Le fin mot de cette histoire est que quelque part, des parties ont cherché à nuire à la FAF et à l’USMA. Cette affaire montée en épingle visait à décrédibiliser la Fédération et préparer le lit à une sanction de l’USMA via la délocalisation du prochain match aller du club algérien contre son adversaire marocain.
Gorge profonde affirme que «c’est une histoire montée de toutes pièces pour déstabiliser les deux parties algériennes. Au moment où la lettre du 7 avril était rédigée, les pontes de la confédération ne se trouvaient pas au Caire. Ils étaient en voyage de campagne (en Guinée équatoriale) pour préparer le second mandat de Patrice Motsepe à la tête de la CAF».