Le feuilleton fédération et le sélectionneur national Djamel Belmadi semble bien parti pour durer et s’achever, probablement, devant les tribunaux. Les négociations sur la fin de la relation de travail entre la fédération et le sélectionneur traînent en longueur.
Les discussions entamées à Bouaké, mercredi au lendemain de la défaite (0-1) face à la Mauritanie et l’élimination au premier tour de la CAN-2023, et poursuivies à Alger au retour de Côte d’Ivoire, les deux parties n’ont pas trouvé un accord sur la fin de leur collaboration. Pourtant tout semblait indiquer que ce serait une simple formalité. La fédération, par la voix du président Walid Sadi, a d’emblée affiché ses intentions. Indemiser les membres des différents staffs et le sélectionneur à hauteur de deux ou trois mensualités.
Les membres des staffs ont accepté la proposition du président et ont quitté leurs fonctions et la fédération. Le round de négociations s’est poursuivi avec Djamel Belmadi.
Au bout de leur tête-à-tête, Walid Sadi et Djamel Belmadi se sont quittés sans avoir pu conclure un accord. Sur cette rencontre, les spéculations ont fleuri sur les colonnes de la presse et des réseaux sociaux. Chacun y est allé de sa version ou de son camp. Finalement, le terrain d’entente recherché n’a pas été trouvé (jusqu’à la mi-journée d’hier).
Une source fédérale a indiqué «le président de la fédération est disposé à verser trois mois de salaire à Djamel Belmadi comme indemnités de départ. Il ne peut pas lui donner plus. De son côté, Djamel Belmadi n’était pas satisfait de cette proposition. On attend toujours sa décision». La lenteur dans la sortie de cette impasse n’augure rien de bon. Elle peut aller jusqu’aux tribunaux.