L’Equipe nationale a franchi avec succès les deux premiers matchs, sur dix, des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, zone Afrique.
Comme on dit, elle a fait le plein mais pas l’unanimité, à cause du débat sans fin qui oppose les partisans du résultat à ceux de la manière. Les deux camps sont inconciliables alors que parfois, le résultat rime avec la manière. Il en sera toujours ainsi tant que le problème restera personnalisé. Camp X contre camp Y. Cette manière d’appréhender le débat n’est pas la meilleure approche.
En football, il y a deux choses essentielles. Le résultat et la manière. De profondes divergences animent les débats sur l’Equipe nationale version Djamel Belmadi.
D’un côté, il y a ceux qui ne jurent que par le sélectionneur national et défendent son bilan et sa présence à la tête de la sélection en s’appuyant sur son bilan chiffré, nettement positif. De l’autre bord, il y a ceux qui font la fine bouche sur les résultats arguant, à juste titre, que les Verts ne jouent pas bien, ne pratiquent pas le jeu souhaité et attendu avec en conclusion un rendu (aspect qualité de jeu) à des années lumières des prestations fournies lors de la CAN 2019 en Egypte avec, en sus, un titre continental. Depuis 2021, l’Equipe nationale est coincée dans cette équation. Bien jouer et gagner ou gagner sans bien jouer.
Pour l’instant, elle ne répond pas aux attentes de la première option. D’où les gros clivages sur les analyses et les commentaires. L’opinion est partagée en deux camps. Il en sera ainsi jusqu’au jour où il y aura un succès éclatant, titre de champion d’Afrique ou un parcours étincelant en Coupe du monde ou, par malheur, un parcours sans gloire à la CAN et en Coupe du monde.
Pour l’instant, la tendance c’est tout noir ou tout blanc. La raison et l’objectivité n’ont pas de place dans ce débat biaisé, personnifié, teinté de haine et de mépris de part et d’autre. Malheureusement en Algérie, le football s’adapte facilement à ce type de situation ou parfois celui qui parle fort a raison. Le football n’ayant jamais été une science exacte, les deux camps feraient mieux de calmer le jeu et les esprits.
Il ne faut quand même pas que cela débouche sur une situation conflictuelle qui dépasse tout entendement. En football, la vérité fluctue. Celle d’aujourd’hui ne sera pas nécessairement celle de demain. Le ballon de football est rond et roule. Le football, c’est pareil. L’idéal serait que le débat sur l’Equipe nationale reste dans son cadre. Sans plus !