L’équipe nationale devrait boucler son parcours dans les éliminatoires de la CAN Maroc 2025 par un 5e succès, sur 6 matchs, face au Libéria demain à Tizi Ouzou. Le nul (0-0) décroché à Malabo jeudi permet aux Verts d’occuper la place de leader du groupe, loin devant la Guinée équatoriale.
Le bilan est positif avec 11 buts inscrits et un seul encaissé. Le sélectionneur Vladimir Petkovic a rempli son contrat. L’ Algérie est qualifiée à la CAN-2025 sans souffrir. La sortie à Malabo a suscité moult commentaires. Normal. Elle restait sur une longue série de succès en compétitions jumelées (qualification à la Coupe du monde 2026 et la CAN-2025).
A présent, ses matchs sont disséqués sous tous les angles. Dans ce cadre, la prestation de jeudi n’a pas fait l’unanimité. Peut-être parce que les observateurs attendaient beaucoup plus de la sélection après son impressionnante série de victoires enregistrées depuis la prise de fonction du sélectionneur. C’est légitime. L’ unanimisme n’est pas bon. L’équipe nationale version Petkovic a rétabli l’ordre des choses.
On parle plus de football que des choses extra terrain. Les arguments avancés précédemment (humidité, chaleur, arbitrage, mauvais état de la pelouse...) ont été définitivement rangés au grenier. L’équipe nationale a changé la donne dans ce sens. Elle contrôle ses matchs, fait déjouer l’adversaire et gagne ses matchs sans se fouler la rate. A présent, il reste à terminer le travail et dresser le bilan du parcours dans les éliminatoires de la CAN-2025. Un objectif prioritaire fixé dans les objectifs tracés par la Fédération.
Demain à Tizi Ouzou, Petkovic effectuera une importante revue d’effectif dans la perspective de dégager le groupe pour la CAN-2025. Il faut noter qu’une partie du groupe visé s’est dégagée. Des joueurs ont gagné des points et d’autres en n’ont perdus. Les renforts enregistrés au cours des derniers, surtout les jeunes, offrent au coach des opportunités de les lancer dans le bain en espérant qu’ils confirmeront tout le bien qu’il pense d’eux.
La formation d’un groupe compétitif prendra du temps. C’est souvent le facteur qui fait le plus défaut aux sélectionneurs.