La Fédération algérienne de football ( FAF ) a officiellement retiré son dossier de candidature à l’organisation des CAN 2025 et 2027. Dans une correspondance adressée, mardi, à l’instance faîtière du football continental, la FAF a avancé les arguments de sa décision, souveraine, qu’elle assume.
Contrairement à ce qui a été avancé ici et là, la Fédération algérienne n’a ni mentionné ni fait référence aux motifs évoqués dans certaines publications. Il va de soi que les véritables motifs de cette décision sont à chercher du côté de la CAF et de son fonctionnement.
Les Algériens ont la conviction d’être les dindons de la farce concoctée dans les laboratoires de l’institution du football continentale.
Les dés étaient pipés d’avance. La CAF et la Fédération royale marocaine de football ( FRMF ) ont planifié la «victoire» du Maroc dans le dos de L’Algérie. Le choix du Maroc comme pays organisateur de la CAN 2025 était ficelé depuis octobre 2022. El Watan l’avait annoncé dans un article publié le 12 octobre 22.
L’information puisée à bonne source précisait que la CAF et le Maroc avaient conclu un accord, en septembre 2022, selon lequel ce serait le Maroc qui organiserait la CAN 2025, cela bien avant qu’un nouvel appel à candidature ne soit lancé avant le retrait officiel à la Guinée de l’organisation de la CAN 2025.
Les muliples alertes émanent de lanceurs d’alertes algériens ont été totalement ignorés par la FAF et ses membres totalement versés sur l’adulation des dirigeants de la CAF pour des raisons faciles à deviner. Finalement, l’Algérie n’avait aucune chance d’organiser les CAN 2025 et 2027.
A présent, il faut oublier les complots et coulisses qui arrangent beaucoup, pour s’attarder sur les responsabilités de tous ceux (Algériens) impliqués dans le dossier organisation de la CAN 2025. Sur le plan infrastructurel, l’Algérie est très bien nantie. Elle possède une dizaine de stades aux normes et standards top niveau.
Elle compte de nombreux aéroports implantés à travers le vaste continent qu’est l’Algérie. Les hôtels, l’autoroute Est-Ouest qui relie des dizaines de wilayas et bien d’autres infrastructures multipliaient les chances de succès de l’Algérie. Malheureusement, ce n’était pas suffisant, à cause du facteur humain qui a été totalement défaillant. Finalement, ce fût le talon d’Achille du dossier de la FAF.
Il n’a pas eu de bons avocats et automatiquemnt, il a été mal défendu. Il y va de la responsabilité de ceux qui ont la haute main sur le football d’ouvrir une enquête qu’il faut confier à une commission formée de personnalités indépendantes pour faite toute la lumière sur ce dossier. Au cours des dernières années, il y a eu trois élections pour le Comex de la CAF et une pour le Comex de la FIFA. La FAF a perdu les quatres élections.
Il serait judicieux d’inviter les acteurs qui ont géré la fédération au cours des derniers mandats pour faire la lumière sur ce qui n’a pas fonctionné et situer toutes les responsabilités.
La fédération ne peut pas faire l’économie d’un examen de conscience. De grâce, qu’on n’évoque plus la farce du dossier lourd !