Les envoyés spéciaux de la presse algérienne présents en Côte d’Ivoire pour couvrir la CAN-2023 et les matchs de l’Equipe nationale ont été confrontés à un problème qui n’avait pas lieu d’être.
Il s’agit de la traduction que la Confédération africaine de football ( CAF) assure, obligatoirement, lors de chaque conférence de presse des entraîneurs et joueurs avant et après les rencontres, ainsi que celles qu’animent les dirigeants de l’instance faîtière.
Les confrères présents à Bouaké ont été désagréablement surpris par le refus de l’officier Média de la CAF de poser des questions en arabe au sélectionneur Djamel Belmadi et au capitaine d’équipe Ryad Mahrez lors de la conférence d’avant-match Algérie-Angola.
L’intéressé a refusé que des questions soient posées en arabe. Le quidam, malheureusement, n’a jamais lu les statuts de la CAF, donc qu’il n’a pas respectés et qui normalement doit lui valoir une sanction.
Les derniers statuts de la CAF amendés le 12 mars 2021 au Maroc et signés par le président Dr Patrice Motsepe et le secrétaire général de l’instance, Veron Mosongo Amba, précisent, selon l’article 3 (langues officielles) que «les langues officielles de la CAF sont le français, l’anglais et l’arabe.
Tous les documents officielles de la CAF adressés aux associations sont rédigés en français, en anglais ou en arabe... les langues officielles de l’Assemblée générale sont le français, l’anglais, l’arabe et le portugais. Les traductions dans ces langues sont assurées par des interprètes professionnels».
Tout est clair. L’officier Média de la CAF, qui s’est opposé à ce que des questions soient posées en arabe suivies d’une traduction dans la même langue, a failli.
Les confrères algériens sont dans leur droit, en vertu de l’article indiqué des statuts de la CAF de poser des questions et de recevoir des réponses dans leur langue nationale, comme indiqué dans les statuts de la CAF.
Ils doivent saisir le président de la CAF sur ce grave impair afin que cela ne se reproduise plus. Les représentants de la FAF présents sur les lieux auraient dû intervenir et rappelé à l’officier Média de la CAF qu’il a enfreint la loi.
Mais là faudrait-il qu’eux mêmes maîtrisent cet aspect (statutaire). Ce qui n’est pas évident.