Les «bonnes recettes» de Joao Havelange (1916-2016), président de la FIFA (1974-1998), la Confédération africaine de football (CAF), version Patrice Motsepe, les a remises à l’ordre du jour pour passer son projet de revisiter des articles de ses statuts pour favoriser des individus et parties influent(es au sein de l’instance faîtière du football africain.
Les petits malins qui écument la CAF depuis longtemps ont trouvé la parade pour que l’assemblée générale valide le plan de maintien aux postes qu’ils occupent. La parade était déjà prête. Faire du Joao Havelange sans celui-ci. C’est à dire arroser de primes tous ceux qui votent.
Le systeme joao Hevelande qui a dirigé la FIFA durant 24 ans (1974-1998) a été remis à l’ordre du jour pour que les propositions d’amendement des statuts de la CAF passent comme une carte à la poste. A son époque, le dirigeant bresilien, décédé en 2016, à l’âge de 100 ans, versait des primes aux fédérations et prétendait que ce geste généreux s’inscrivait dans le cadre de l’aide au développement du football que la FIFA versait aux fédérations de pays pauvres.
A la veille de la fin du premier (et dernier ?) mandat de Patrice Motsepe, la CAF a alléché les membres du Comex, le président de la CAF compris, les présidents de zones (6), les fédérations et les pique-assiettes, que l’argent va couler à flots. Pour en bénéficier, il suffit de voter les amendements présentés. La limite d’âge (70 ans) sautera ainsi que le mode d’élection des délégués africains au Comex de la FIFA.
Le mode d’élection de 6 membres par groupement linguistique (français 02, anglais 02, arabophone, lusophone et hispanophone 02) aura vécu. La proposition devrait passer comme une lettre à la poste... avec une forte prime à la clé. Ils viendront ensuite bassiner l’opinion avec les «principes» d’éthique, d’integrité, de transparence, d’indépendance...
Au fait, d’où la CAF va-t-elle puiser l’argent pour arroser «ses» officiels ? Elle a signé un contrat juteux ? L’avenir le dira.