La démission de Djahid Zefizef a réveillé les vieux démons de la manipulation et du bluff. En effet, dès la confirmation de la démission du président, des affidés des couloirs de la fédération et les allées de Sidi Moussa ont de suite et de concert mis en marche le moteur de la manipulation et du bluff.
La recette était prête, ils l’ont déjà mise en œuvre dans d’autres circonstances. Elle consiste à faire peur à l’opinion et aux décideurs en faisant croire que la venue de nouveaux joueurs en équipe nationale serait remise en cause après la démission de Djahid Zefizef. Bien sûr ils se gardent de livrer toute la vérité du scénario et à qui il profiterait.
C’est un jeu d’enfants pour les observateurs avertis. Les manipulateurs ont réussi leur coup parce qu’ils ont brandi la menace de la suspension de la fédération et l’exclusion de l’équipe nationale de toutes compétitions officielles au prétexte que l’instance faitière n’a pas procédé à la mise en conformité de ses statuts avec ceux de la FIFA. Ils ont tout fait entre 2020 et 2022 pour que les nouveaux statuts soient adoptés afin de prolonger la présence de leur favori à la tête de la fédération. Bien sûr, les statuts ont été cousu avec la complicité de Véron, à l’époque membre de la commission des associations affiliées à la FIFA et actuellement secrétaire général de la CAF, pour garantir le maintien à la FAF de l’homme de leur choix.
Des individus ont prété leurs voix à cette manipulation en relayant sur les réseaux sociaux et les plateaux de prétendues menaces de suspension et sanctions de la FAF. Aujourd’hui, pour les mêmes motivations, ils ont sorti le même stratagème pour dire en substance : «Les joueurs sont inquiets de la tournure prise par la non élection de Zefizef au comité exécutif».
Le Bluff, un de plus, ne passera pas. L’objectif inavoué est de forcer la main aux décideurs pour que le choix ou l’élection, c’est selon, du prochain président de la FAF soit validé par celui ou ceux qui régentent le football algérien derrière les rideaux. Cela ne se produira pas.
Cette stratégie a fait beaucoup de dégâts pour être reproduite. D’ailleurs ne profite qu’à une poignée d’individus qui ont pignon sur rue dans le football algérien. Alors, ce n’est pas la peine de partir en croisade. Rangez votre matériel et passez votre chemin.
Vous avez fait suffisamment de mal au football, durant les dernières années, pour que vous puissiez accomplir votre sale besogne. Et qui se sent morveux se mouche.