L’affaire Adel Amrouche (peut- on la qualifier autrement ? ) serait-elle elle entachée de fautes et d’irrégularités dans le traitements et le prononcé de la sanction que le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football ( CAF ) a prononcé contre le sélectionneur de la Tanzanie (8 matchs de suspension pour avoir critiqué le président de la Fédération marocaine, Fouzi Lekjaa.
Le dirigeant marocain a récupéré la vidéo dans laquelle il a été mis en cause par le technicien algérien et l’a transmise à la CAF pour «traitement et sanction».
La CAF a obtempéré et a en même temps donné raison à Adel Amrouche qui a indiqué : «Lekjaa décide de tout à la CAF. Il choisit et change l’horaire des matchs, il a son mot à dire sur les désignations des arbitres. Je m’arrête là pour l’instant...».
Pour la précision et elle est de taille, ces propos ont été prononcés après le match Tanzanie-Maroc (0-2) comptant pour les éliminatoirede de la Coupe du monde 2026. Bien longtemps avant le début de la CAN-2023 en Côte d’Ivoire. La Fédération marocaine a déposé sa requête le 15 janvier 2024.
Le jury disciplinaire de la CAF a prononcé sa décision (8 matchs de suspension). L’intéressé Adel Amrouche n’a pas été informé dans les délais impartis (4 jours avant) par sa fédération informée auparavant par la CAF. La procédure disciplinaire est entachée d’une faute caractérisée. Le mis en cause n’a pas été auditionné, ni entendu.
C’est contraire aux principes et règles en la matière. L’article 29 du code disciplinaire de la CAF précise que «le droit d’être entendu peut être restreint lorsque des circonstances exceptionnelles l’exigent, comme la protection du secret ou le bon déroulement de la procédure».
La défense de l’entraîneur algérien, désormais ex-coach de la Tanzanie après son licenciement juste après la décision de la CAF, compte bien le rétablir dans ses droits en mettant à profit les dépassements commis par la CAF et la Fédération tanzanienne.