La 7ème édition des Journées du film européen en Algérie s’est clôturée, jeudi soir, à la Cinémathèque d’Alger, par la projection de plusieurs films sur la migration et le climat. La clôture a été marquée par la projection du long métrage documentaire «Evaporizing Borders» (2014) de la réalisatrice Eva Radivojevic, une œuvre qui raconte en 1 heure et 13 minute la vie des réfugiés politiques sur l’île de Chypre dans sa partie grecque et les répercussions des politiques locales et de la conjoncture mondiale sur les conditions des migrants dans cette région. Ce film met la lumière sur les conditions des réfugiés politiques venant des pays arabes, en particulier les Palestiniens, et les conditions misérables dans lesquelles ils vivent avec d’autres réfugiés de différents pays comme l’Irak, la Somalie et l’Egypte, et ce à la lumière de leur rejet par la société, le manque d’opportunités d’emploi, le racisme, la propagation de la criminalité, ainsi que l’incertitude con-cernant l’avenir, en plus des conditions politiques et socioéconomiques difficiles déjà, à cause de la division de l’île en deux parties grecques et turc. La deuxième partie de la cérémonie de clôture a vu la projection de quatre courts métrages sur le climat et l’environnement, de plusieurs pays européens ainsi que des Etats-Unis d’Amérique, à savoir «Migrants» de Hugo Caby, Antoine Dupriez, Aubin Kubiak, Lucas Lermytte et Zoé Devise, et «Songs of the Earth» de Soumik Dat-ta, ainsi que «Lowland kids» de Sandra Winther. Ces œuvres racontent, à travers différentes histoires, l’impact de l’effet de serre et des changements climatiques dans le monde sur l’homme, l’agriculture et le monde animal, en plus des catastrophes qu’ils causent, telles que les inondations, la fonte des glaces et le déplacement de la population, comme c’est le cas au Bangladesh, aux Etats-Unis et dans l’Arctique. La 7e édition des Journées du cinéma européen en Algérie, qui s’est ouverte jeudi dernier et dont les festivités ont été organisées à Alger, Béjaïa et Oran, a connu la programmation d’une vingtaine de longs métrages et documentaires de plusieurs pays européens, dont la plupart traitaient du phénomène de migration. Parallèlement à ces projections, des ateliers et des master-classes étaient également programmés, animés par un cinéaste belge et le réalisateur algérien Rachid Belhadj, dont le long métrage «Matares» (2019) a été choisi comme film d’ouverture. Les 7es Journées du cinéma européen en Algérie ont été organisées par la Délégation de l’Union européenne en Algérie, avec la participation du ministère de la Culture et des Arts et du Centre national du cinéma.