En date du 7 juin courant, une contribution intitulée «On nous appelait les «yaouleds» pendant la colonisation française (2e partie et fin)» du docteur Flici Omar, m’a interpellé par son contenu humain et touchant, qui retrace les souffrances et les peines endurées par les enfants algériens pendant la colonisation.
Mais un passage de cette belle contribution lié à la prise en charge des «Yaouleds» - « A l’indépendance de l’Algérie, en février 1963, une histoire émouvante à la salle Pierre Bordes (actuellement Ibn Khaldoun)…. le président de la République, algérienne Ahmed Ben Bella, présent dans la salle, entouré de Bachir Boumaza, Houari Boumediene et d’autres responsables politiques, monte sur la scène et annonce la décision de mettre fin à la situation des enfants cireurs, symbole de l’humiliation coloniale. Ces derniers, présents dans la salle, vont détruire leur boîte de cireurs sous les applaudissements de la salle et un concert de youyous. » -, est loin de la vérité historique.
Par honnêteté intellectuelle que nous devons bien aux lecteurs et pour notre Histoire qui regorge de petites erreurs, causées par un système politique, qui ont eu des répercussions au point de la changer, en mettant sous le boisseau les véritables héros au profit du chef du moment, je me permets de revenir sur la naissance du Secours national au lendemain de l’Indépendance.