A 20 jours de l’ouverture des Jeux olympiques de Paris (26 juillet - 11 août 2024), le Comité international olympique (CIO) ne semble pas inquiet outre mesure par les crimes contre l’humanité que commet l’armée israélienne dans la bande de Ghaza et à Rafah.
Le CIO et les instances sportives semblent s’accommoder à cette dramatique situation. Face au génocide perpétré depuis 10 mois par l’entité sioniste contre la population civile palestinienne, le CIO et les fédérations internationales se drapent dans un silence honteux, complice.
Pour moins que cela, ils ont remué ciel et terre pour bannir les athlètes russes des compétitions organisées sous leur égide suite au conflit armé russo-ukrainien. Le «monde civilisé», comme un seul homme, s’est levé et mobilisé pour se ranger derrière l’Ukraine.
Les vies palestiniennes n’ont pas la même valeur à leurs yeux. Plus de 40 000 Palestiniens ont été arraché à la vie. Des milliers d’enfants ont été assassinés par l’armée israélienne. Des milliers d’autres ont été blessés. Leurs maisons ont été détruites sans qu’il y ait la moindre réaction des responsables et dirigeants du sport mondial.
Au contraire, ils ont adapté leur réaction au calendrier criminel de l’état-major israélien qui vise un objectif. L’épuration totale du peuple israélien sous le regard de l’humanité incapable de condamner des crimes contre l’humanité. Les responsables des instances sportives internationales ont perdu leur honneur.
Que dire alors des dirigeants sportifs arabes et musulmans structurés au sein des instances sportives internationales qui se distinguent par un silence sidéral pendant que le génocide du peuple palestinien se poursuit quotidiennement. Honteux. Le boycott des Jeux olympiques de Paris 2024 serait la moindre des choses de leur part. La trêve olympique ? C’est une blague.