Le Comité international olympique (CIO) a augmenté d’un cran la lutte contre le dopage. Celui-ci menace le sport et l’olympisme, obligeant le CIO à durcir sa position dans ce domaine convaincu que sans une mobilisation permante et un arsenal juridique modifié, à chaque fois que la situation l’oblige, le sujet échappera aux instances sportives.
La décision de garder les échantillons des urines prélevées pour une période de 10 ans est un pas important dans le combat contre le dopage. Ainsi, les échantillons prélevés seront gardés pendant 10 ans et soumis à tout instant à tout contrôle inopiné. Par exemple, des échantillons prélevés il y a 5 ans peuvent être de nouveau testés avec des produits de contrôle mis à jour il y a un an.
Tout le monde sait que le sport, surtout de haut niveau, est un champ d’expérimentation de nouveaux produits dopants tout droit sorti de laboratoires pharmaceutiques dont l’objectif déclaré est de contrer les contrôles de dopage. Les laboratoires ont toujours eu une longueur d’avance sur ceux qui les traquent. Le CIO a mis en place une stratégie plus efficience dans la lutte contre le dopage.
Les avancées dans la lutte contre le dopage demasquera tous les athlètes qui ont recours au dopage pour decrocher des titres et médailles. Avec la décision de garder les flacons pendant 10 ans susceptibles d’être utilisés à tout moment, les athlètes dopés ne seront plus à la fête. Les avancées en matière de recherche fragiliseront à terme les tricheurs.
Beaucoup de médaillés tomberont dans les prochaines années et avec eux leurs titres et trophées. Le Comité olympique compte sur la découverte des produits dopants, plusieurs années après le contrôle initial pour décourager les futurs candidats au dopage. Des médailles et des titres seront enlevés, annulés.
Les athlètes sont avertis. Le CIO a déjà fait savoir qu’il adoptera la tolérance zéro pour dissuader les potentiels candidats au dopage. S’exprimant sur le virage important qu’a adopté le CIO, un membre du comité directeur du Comité olympique algérien (Comité olympique algérien) a lâché : «Il est temps de se pencher sérieusement sur le chapitre du dopage.
Les outils de contrôle existent et ils seront prochaiment mis en oeuvre pour barrer la route devant tous les prédateurs qui gravitent autour du sport et des athlètes. Dans les 10 prochaines années, des tricheurs tomberont comme des mouches. Le registre est ouvert et attend les premiers inscrits.