C’est la valse des entraîneurs à la JSK. Le club en a consommé cinq en une année (Hamdi, Bouzidi, Al Maleida, Lacet et Aït Djoudi). Rien que depuis le début de la saison en cours, par moins de huit entraîneurs et assistants, manager et directeurs techniques sportifs (DTS) ont quitté le club. Le dernier est Azzedine Aït Djoudi dont le contrat vient d’être résilier à l’amiable avec la direction des Canaris. Son départ intervient après des résultats catastrophiques réalisés par la JSK aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.
«La JSK annonce la résiliation à l’amiable du contrat la liant à M. Azeddine Aït Djoudi. Nous lui souhaitons plein succès dans ses projets futurs», a souligné la direction de la JSK. La défaite des Jaune et Vert, la semaine dernière, à Biskra n’a pas laissé insensible le président du conseil d’administration de la SSPA-JSK, Achour Chelloul, qui a pris la décision de rompre la relation de travail avec Aït Djourdi. Ce dernier a, pour rappel, remplacé Rui Almeida qui a aussi été éjecté pour absence de résultats au moment où il venait tout juste d’être nommé DTS du club suite au limogeage de Djamel Menad qui est sorti dernièrement de son mutisme.
Il a, en outre, révélé que son assistant disposait d’un contrat fédéral alors que lui n’a eu droit qu’à un contrat interne. «J’ai été étonné quand j’ai su que finalement, c’est mon assistant qui était, sur papier, le DTS principal», a-t-il précisé dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux.
Il faut souligner aussi que la fin de fonction d’Aït Djoudi à la tête de la barre technique de la JSK intervient quelques jours seulement après le départ de Brahim Zafour qui assurait le poste de manager général du club. Zafour a été aussi sévèrement critiqué aussi bien sur le recrutement que sur la décision de résilier le contrat de Youcef Bouzidi qui est venue, en fin de saison dernière, au moment où la JSK risquait la descente aux enfers.
Cet entraîneur a réussi à redresser, en un temps relativement court, la barre et permettre aux Jaune et Vert d’éviter, mais difficilement, la relégation. Bouzidi avait remplacé Miloudi Hamdi. Pour revenir à l’entraîneur Rui Almeida, ce technicien portugais est arrivé à Tizi Ouzou, en octobre dernier. Il est venu avec deux collaborateurs. Il s’agit de Pedro Miguel Mimoso Duarte comme entraîneur adjoint et Sérgio Maurício Querido qui a assuré la fonction de préparateur physique. Rui Almeida quitte la JSK au bout de quelques semaines, il est parti fin janvier dernier.
Dès lors, l’intérim avait été confié à Mohamed Lacet qui avait aussi, en octobre 2023, assuré le même poste après congédiement de Youcef Bouzidi. Lacet continuera son travail en tant qu’adjoint du Portugais Rui Almeida jusqu’à son départ et la nomination d’Aït Djoudi comme entraîneur principal. Par ailleurs, pour ce qui est du recrutement, le président de la JSK, Achour Chelloul, a déclaré, il y a quelques jours sur la chaîne Berbère télévision, qu’il avait donné carte blanche à la commission chargée à cet effet.
«Nous avons mis en place une commission de recrutement. Il y a un PV dans ce sens», a-t-il souligné. Le président des Canaris a estimé que l’heure est à la réorganisation de toute l’administration de la JSK. «Nous avons trouvé le club comme une coquille vide. Des chèques sans provision», a-t-il ajouté avant de trancher : «Nous n’allons pas payer ceux qui ont donné de l’argent qui n’est pas transité par la banque. Nous sommes intransigeants sur la traçabilité. L’audit du club est finalisé. Je sais qu’il est à l’origine de tout ce qui trame aujourd’hui contre la JSK», a-t-il insisté avant de parler, d’autre part, du nouveau stade de Tizi Ouzou.
«Lors de la visite du Président à Tizi Ouzou, nous lui demanderons de mettre ce stade à la disposition de la JSK comme il l’a fait pour le MCA», a-t-il déclaré aussi. Par ailleurs, la situation du club est actuellement difficile surtout lorsqu’on sait que l’urgence est de trouver un entraîneur en mesure de redresser la barre.