La circulation automobile s’accentue sur la rive sud de la ville de Chlef et le besoin de nouvelles infrastructures routières s’accroît pour désengorger les voies existantes.
Il en est ainsi du carrefour d’El Hassania où convergent quotidiennement les véhicules venant des nouvelles entités urbaines de Bensouna et de Chorfa, et des anciennes agglomérations de Haï Salem et de Lala Ouda, et vice-versa.
A cela s’ajoute le trafic routier intense de et vers l’ancienne cité El Hassania, le nouveau pôle urbain mitoyen de 3500 logements et la nouvelle université de 6000 places pédagogiques et disposant en outre de deux résidences universitaires.
«Qu’en sera-t-il avec l’inauguration, dans un avenir proche, des deux nouveaux établissements hospitaliers, à savoir le centre anticancer et l’hôpital mère-enfant ?», s’interrogent les usagers et les habitants. Il est vrai que des solutions appropriées et rapides s’imposent pour remédier à ce goulot d’étranglement de la circulation qui constitue un véritable calvaire au quotidien pour les automobilistes et transporteurs de passagers et des étudiants.
La commune de Chlef a lancé dernièrement une étude pour la réalisation d’une voie d’évitement devant relier directement El Hassania à l’entrée est de Lala Aouda, ce qui devrait mettre fin à la galère des usagers, notamment les habitants d’El Hassania et des quartiers limitrophes, ainsi que les bus de transport universitaire.
Et ceci en attendant la «réactivation» du projet du périphérique routier, prévu le long du tronçon de l’autoroute Est-Ouest à la lisière des nouvelles zones urbanisées au sud du chef-lieu de wilaya. Ce projet, faut-il le signaler, s’impose comme une priorité absolue.