La célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse à Chlef a été marquée par une cérémonie officielle organisée au siège de la wilaya en l’honneur des journalistes et correspondants locaux, sous la présidence du wali de Chlef et en présence des autorités locales et d’invités.
Cependant, si elle a réuni nombre de représentants de la corporation dans la wilaya, la rencontre en question a connu des omissions regrettables, comme l’absence d’hommage à la mémoire des trois journalistes décédés ces dernières années, en l’occurrence Bouaissi Goudjil, M’Hamed Abbad et Ali Medjdoub. C’est le cas aussi pour notre confrère du quotidien Liberté, Ahmed Chenaoui, parti en retraite et qui a subi récemment trois lourdes interventions chirurgicales dans des hôpitaux de la région .
Ces derniers ne méritent assurément pas de tomber dans l’oubli , car ils figurent parmi les anciens journalistes ayant consacré une bonne partie de leur carrière à l’information dans la wilaya. L’autre oubli de taille est le fait de considérer (à tort) qu’il y a un seul doyen de la presse à Chlef. En fait, il en existe deux, le doyen le plus âgé de la presse et le doyen de la presse en termes d’ancienneté, qui cumule plus de quarante ans d’exercice dans la profession. Ces précisons méritent d’être signalées pour une juste reconnaissance du travail accompli par ces hommes de la presse pendant des décennies.