L’été caniculaire s’est déjà installé à Chlef et la demande sur les rares espaces de loisirs et de divertissement existants se fait plus forte, d’où la nécessité de combler le déficit criant enregistré dans le domaine. L’Etat a pourtant mis les moyens (plus de 40 milliards de centimes) pour la réalisation d’un nouveau parc citadin, sur une superficie de 25 hectares, à Hai Nasr, dans la banlieue sud de la ville de Chlef.
Cependant, bien que livré et réceptionné depuis plus de trois ans, cette infrastructure attend toujours le règlement de sa situation liée au caractère forestier du terrain d’implantation dans l’une des grandes agglomérations périphériques du chef-lieu de wilaya. «C’est un dossier qui est toujours dans l’attente d’une solution au niveau des instances concernées», nous avait indiqué, il y a plus d’une année, une source concernée par ce projet réalisé sur le budget du ministère de l’environnement. Malheureusement, rien n’a changé depuis malgré toutes les promesses qui ont été faites à ce propos.
Il est à signaler que ledit parc de loisirs a été construit au milieu d’un espace forestier dans la zone urbanisée de Hai Nasr et devait abriter en son sein des parcs aquatique et d’attraction, en plus des équipements déjà réalisés comme l’écomusée, le théâtre de verdure, le lac artificiel et les commerces d’accompagnement.
Du coup, la population locale reste étrangement privée de cet espace naturel tant attendu au moment où le besoin se fait plus que jamais ressentir. Elle s’interroge sur les lenteurs considérables enregistrées dans la levée des contraintes rencontrées, tout en espérant que les autorités concernées se pencheront avec célérité sur la situation de ce parc citadin afin de le rendre totalement exploitable et de préserver les installations réalisées à l’intérieur.