La cité Ennasr, notamment la zone 10, dans la banlieue sud de la ville de Chlef, sombre dans la précarité alors qu’elle fait partie des agglomérations construites après le tremblement de terre de 1980 pour le relogement des familles sinistrées dans des habitations en préfabriqué à la périphérie du centre-ville.
Le tableau est noir dans presque tous les domaines : problème de connexion à Internet, irrégularité dans la distribution de l’eau potable, mauvais état des roues secondaires, une seule école primaire depuis 42 ans, absence totale d’équipements et d’espaces de loisirs pour les jeunes, entre autres. Ne dit-on pas que «l’oisiveté est mère de tous les vices» ?
Au lieu des structures publiques indispensables, on assiste plutôt à une prolifération des constructions tous azimuts autour de l’agglomération. Aussi, la voie principale traversant la cité connaît un trafic routier intense avec les nuisances et les risques d’accidents qui en découlent pour les riverains et les écoliers empruntant quotidiennement cette route.
Il convient de signaler que pas moins de six établissements d’éducation (écoles primaires, CEM et lycée) et trois établissements spécialisés pour enfants handicapés longent ce chemin passant au milieu des habitations. Ce dernier est utilisé comme un raccourci par de nombreux automobilistes qui viennent de la bretelle de l’autoroute est-ouest pour aller au centre-ville de Chlef et vice versa. D’où la nécessité, selon les habitants et parents d’élèves, d’y ériger des moyens appropriés pour la sécurité des enfants et piétons.
Autre point noir, l’état lamentable dans lequel se trouvent les routes secondaires qui n’ont pas été retapées, selon les habitants, depuis des décennies, en dépit des nombreuses requêtes de la population locale. La collecte des ordures ménagères et autres n’est pas en reste puisque les principaux points de dépôt de détritus sont également utilisés par les automobilistes de passage pour y déposer leurs sachets de déchets, ce qui induit souvent l’amoncellement des ordures malgré les efforts consentis par les travailleurs du service de nettoiement de la commune de Chlef.
En conséquence, les occupants de Hai Ennasr sollicitent les responsables locaux pour s’enquérir de la situation peu reluisante de leur agglomération. Il en est de même pour d’autres cités de la banlieue sud de la ville de Chlef, comme le quartier adossé au lycée El Wancharissi dans la zone 1 et le lotissement des 400 logements à Hai Zitoune, dont les voies d’accès sont quasi impraticables.