Avec 92 mm, février dernier a été le mois le plus pluvieux dans la wilaya, suivi de mars (37,8 mm), janvier (26,6 mm) et décembre (23 mm), selon les statistiques des organismes concernés recueillies lors de l’exposition organisée jeudi à la maison de la culture de Chlef, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’eau.
Il s’agit d’une évolution appréciable de la pluviométrie qui a eu un effet positif sur l’agriculture, la nappe phréatique et les deux barrages hydrauliques que compte la wilaya. Cela a procuré notamment des quantités d’eau supplémentaires pour ces deux ouvrages hydrauliques, surtout en prévision de l’irrigation des cultures en saison chaude.
Il convient de signaler que l’ouvrage de l’oued Fodda, exploité depuis 1936, a vu son niveau remonter un peu après avoir baissé sensiblement depuis 2020, suite au manque de précipitations. Il est utilisé exclusivement pour l’irrigation du périmètre du moyen Cheliff d’Oued Fodda et ses environs que dominent la culture des agrumes et d’autres plantations fruitières.
Il est toutefois fortement envasé mais il dispose quand même de capacités de mobilisation de cette ressource provenant des écoulements d’eau de la région de l’Ouarsenis. Quant au barrage de Sidi Yacoub, opérationnel depuis les années 80, il sert à l’AEP et l’irrigation de la plaine ouest du moyen Cheliff comprenant les zones agricoles de Chlef, Sobha, Oued Sly et Chettia.
En matière d’alimentation en eau potable, il est particulièrement utilisé pour l’approvisionnement des communes du sud de la wilaya. Quant au reste de la wilaya, l’AEP est, pour rappel, entièrement assurée par la station de dessalement de Ténès d’une capacité journalière de 200 000 mètres cubes.