La région de Chlef est connue pour être une zone particulièrement chaude en été mais les températures enregistrées ces deux dernières semaines ont connu un pic intense, avec un fort taux d’humidité, comme c’est le cas dans les localités côtières de la wilaya.
Dans pareille situation, il est évident que la recherche de la fraicheur soit la principale préoccupation des habitants dont un grand nombre se rue sous leurs climatiseurs de jour comme de nuit. Ce qui entraine une sur-utilisation de ces appareils, de jour comme de nuit, ainsi qu’une surconsommation de l’eau par les ménagers en quête de fraîcheur dans leurs foyers respectifs. Heureusement, le réseau électrique a connu, dans l’ensemble, une résistance élevée, au même titre que l’AEP qui est globalement assurée de manière régulière, hormis parfois des perturbations d’ordre technique liées à la réparation de certaines pannes sur les réseaux de distribution.
A l’extérieur, il est quasiment impossible de circuler à pied le long des grands boulevards manquant terriblement de verdure et d’espèces d’arbres résistant au climat de la région, comme le ficus et l’eucalyptus.
Si l’eucalyptus a connu un arrachage massif dans la région, le ficus est très présent sur la voie publique, au centre de Chlef. C’est un arbre à croissance rapide qui donne plus d’ombre, comme on peut le constater le long des principales artères de la ville. Qu’est-ce qui empêcherait la municipalité locale d’étendre cette plantation au reste des voies de circulation qui en sont désespérément dépourvues ? Toujours est-il que les arbres d’ombrage font cruellement défaut à Chlef et les seuls espaces verts à usage récréatif, comme les parcs de loisirs de Chorfa et Hai Nasr et les jardins du 11 Décembre 1960 et de Bensouna sont pris d’assaut par les familles pendant les chaudes soirées estivales. Il en est de même pour la piscine de l’ex-Creps, au centre-ville, et des autres bassins d’eau existant dans certaines communes, ce qui rend nécessaire la généralisation de ce type d’équipements aux autres localités de la wilaya et aux agglomérations périphériques de la ville de Chlef.
A ceux-là devraient s’ajouter les jets d’eau aux grands carrefours qui ont été remis en service il y a deux années pour être fonctionnels de façon permanente et non pas interrompue, surtout en cette période de fortes chaleurs. Comme on le voit, beaucoup de choses restent à faire par la collectivité locale pour atténuer les effets de la chaleur sur la vie des citoyens en mettant en place les moyens pouvant apporter de la fraîcheur en ville.