La seule opération de ravalement de façades a été réalisée entre 2013 et 2016 sur des immeubles faisant face au siège de la wilaya.
Cela fait plusieurs décennies que la ville de Chlef et ses quartiers périphériques n’ont pas fait l’objet d’un ravalement de façades général et systématique avec une couleur uniforme, comme cela devrait être le cas une fois tous les 10 ans pour les constructions en ville, immeubles, habitations, édifices publics, locaux commerciaux et autres.
Une première intervention devait être lancée au siège de la commune en 2009, mais elle n’a pu être réalisée pour des raisons différentes, alors qu’elle s’impose plus que jamais vu l’état de vétusté de cette catégorie de constructions qui ont pu résister tout de même aux effets du violent séisme du 10 octobre 1980.
Il faudra sans doute réfléchir à des solutions pratiques avec le concours de l’Etat pour mener à bien cette importante œuvre de sauvegarde et d’embellissement de ce patrimoine immobilier ancien, en particulier au centre-ville et aux alentours.
La seule intervention du genre, limitée néanmoins dans l’espace, a été, rappelons-le, réalisée entre 2013 et 2016 sur des immeubles faisant face au siège de la wilaya. Il y a eu aussi un ravalement de façades d’un ensemble de bâtiments à l’entrée ouest de la ville.
Ce qui devrait être généralisé aux autres biens publics et privés de la capitale du Cheliff, afin de lui donner éclat et un visage plus reluisant. Cela pourrait se faire en complément et en prolongement des efforts déployés par la collectivité locale pour améliorer la propreté de la ville, en plus des campagnes de volontariat de nettoyage menées régulièrement dans les quartiers et cités urbaines.
La rénovation du bâti ancien est d’autant plus indispensable que de vieux quartiers entiers en périphérie, tels que Haï Salem, Haï Bensouna (La Cité) et Haï Zitoune, entre autres, accusent un déficit chronique en aménagement urbain et équipements et services nécessaires.