Un gazon qui dépérit faute d’entretien et d’arrosage, des arbres mal entretenus et des déchets qui jonchent le sol et les bancs publics, telle est la dramatique situation de la grande place publique de Hai Zitoune, au centre de Chlef, au milieu de la nouvelle cité administrative.
Et cela se passe malheureusement dans l’indifférence totale de tous ceux censés veiller à la protection des lieux publics de ce type, notamment les services de l’APC locale. Pourtant, des actions d’envergure de nettoyage et de réhabilitation des espaces verts avaient été lancées, ces derniers temps, à travers la commune du chef-lieu de wilaya.
Mais au grand désappointement de la population locale, ces interventions n’ont pas touché cet espace. C’est pourquoi, les habitants de Hai Zitoune, une ancienne agglomération de la banlieue sud de Chlef, et ceux des nouvelles cités d’habitation érigées autour, s’interrogent à juste raison sur «cet oubli inexpliqué» au moment où la ville de Chlef a besoin plus que jamais de parcs naturels et d’espaces verts, compte tenu de son climat extrêmement chaud en été. Comme si cela ne suffisait pas, un espace forestier situé à proximité, faisant face à la nouvelle maison de la Culture est, lui aussi, laissé à l’abandon, sans travaux d’entretien ni de protection contre les risques divers.
L’état des lieux n’est guère reluisant aussi pour le nouveau parc citadin réalisé non loin de là et dont la mise en exploitation totale et définitive buterait sur la question de transfert de propriété du terrain à caractère forestier mais qui se trouve au milieu des zones urbaines.
Pour les riverains, comme pour les familles en quête de divertissements et de loisirs, le retard dans la régularisation de cette situation n’a que trop duré avec toutes les conséquences qui en découlent pour cette infrastructure qui s’étend sur une superficie de 25 hectares.