La ville de Chlef et ses environs subissent des étés plus chauds et sont moins fréquentés que d’habitude depuis ces derniers où la température dépasse allégrement les 40 degrés à l’ombre.
Si les centres urbains sont relativement animés le matin, ils sont, par contre, quasiment désertés l’après-midi. Et comme il fallait s’y attendre, beaucoup de familles, des jeunes et des adultes, prennent massivement la route pour leur destination d’été préférée , à savoir les côtes de la wilaya s’étendant sur 130 km entre Beni Haoua à l’Est, et Decheria, à l’Ouest.
Du coup, les différentes plages et criques sur le rivage sont bondées de monde dont de nombreux jeunes, venus en groupes par bus ou à deux par moto, avec bagages à main.Certains d’entre eux passent la nuit sur les plages ou les falaises le long du littoral.
En revanche, certaines familles évitent leurs sorties le week-end et les jours fériés en bord de mer, en raison du calvaire des encombrements et des dangers sur les routes.
En effet, comme nous avons pu le constater vendredi et samedi, la Route nationale n° 19 reliant Chlef à Ténès (53 km) et la Route nationale n°11 logeant le littoral de la wilaya, ont connu une forte affluence de véhicules provenant de Chlef et d’autres wilayas.
La circulation est rendue très difficile autant par l’exigüité des Routes nationales en question que par les manœuvres dangereuses des bus de voyageurs et des jeunes à motos ne respectant ni le code la route ni les consignes pour leur propre sécurité et celle d’autrui.
En clair, les usagers et les familles cherchant à fuir la canicule accablante qui sévit dans la région, rencontrent souvent de grosses difficultés pour se rendre dans les villes côtières. Ils font face, à chaque été, aux comportements dangereux de certains conducteurs ainsi qu’aux interminables embouteillages sur l’unique voie inadaptée au flux du trafic routier entre Chlef et Ténès ainsi qu’à l’entrée sud de la ville de Ténès et sur la RN 11 allant de cette dernière localité vers le littoral Ouest.
La seule voie contournant le centre de Ténès par le sud se trouve dans un piteux état depuis des années. Idem pour le tronçon de la RN 11 entre Dramla et Sidi Abderrahmane .
Il est vrai que les retards considérables accusés dans la réalisation des infrastructures routières indispensables sur le littoral de la wilaya causent énormément de soucis aux usagers et freinent le développement du tourisme dans cette région qui connaît, d’ailleurs, un grand déficit en structures d’accueil, contrairement aux wilayas voisines.