L’Algérie a demandé une réunion de consultations à huis clos, mardi prochain, du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée aux charniers découverts dans la bande de Ghaza à la suite du retrait de l’armée d’occupation sioniste de certaines zones, a-t-on appris hier.
Récemment, les autorités palestiniennes ont rapporté que «plus de 400 corps avaient été découverts dans des fosses communes dans les hôpitaux de Ghaza». Selon Mohammed Mughier, membre de la Défense civile palestinienne, cité par des médias, «20 corps dans les fosses communes trouvées dans les hôpitaux de Ghaza pourraient avoir été enterrés vivants».
Il a précisé, à ce titre, que «10 corps avaient les mains attachées tandis que d’autres étaient encore munis de tubes médicaux». Les hôpitaux, qui bénéficient d’une protection en vertu du droit international, ont été bombardés à plusieurs reprises par l’entité sioniste pendant près de sept mois de guerre à Ghaza.
Après la découverte de ces charniers, des appels se sont multipliés en faveur d’une enquête. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit «profondément inquiet» par la découverte de fosses communes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Ghaza, et a appelé à la tenue d’une enquête indépendante.
«Il est impératif que des enquêteurs internationaux indépendants (...) soient autorisés à accéder immédiatement aux sites afin de déterminer les circonstances exactes dans lesquelles les Palestiniens ont perdu la vie et ont été enterrés ou ré-enterrés», avait-il déclaré.