Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a affirmé hier que les dossiers de souscriptions des prétendants à la présidentielle, rejetés par l’Autorité, «ne remplissaient pas les conditions légales prévues par la loi».
S’exprimant sur les ondes de la radio Chaine 1, M. Charfi a déclaré que l’ANIE «est prête à accompagner le processus électoral dans ses prochaines étapes», soulignant que «le principe juridique qui régit les droits des personnes souhaitant se présenter à l’élection présidentielle est celui de l’égalité des chances».
Il a, à ce propos, précisé qu’une délibération est adoptée, consignant les manquements dûment constatés, «qu’ils soient liées au double parrainage ou à d’autres raisons objectives». Cette délibération est entérinée après que le conseil de l’ANIE «a entendu le responsable de la commission en charge du dossier du candidat ainsi que le rapporteur concerné qui soumet un rapport en ce sens», a-t-il dit.
Le président de l’ANIE a, en outre, rappelé que les formulaires de souscription de signatures comportent un numéro d’identification unique pour chaque candidat. «Les formulaires existants sont étiquetés avec un numéro d’identification unique. Il y a eu un suivi humain qui est venu compléter les données numériques, ce qui va faciliter le travail de la Cour constitutionnelle», a-t-il poursuivi. Selon lui, l’examen des dossiers de candidature constitue «un processus vital» dans l’organisation des processus électoraux, en particulier celui de la présidentielle.
En ce sens, M. Charfi a expliqué que le traitement des dossiers s’est appuyé sur le recours à la plateforme numérique créée par l’ANIE et sur un traitement manuel pour vérifier et examiner les formulaires de candidature afin de s’ «assurer qu’ils remplissent les conditions légales et objectives». Il a, aussi, souligné que ce processus a été mené en coordination avec 223 cadres et employés de différents ministères.