Après cinq jours de compétition, les championnats d’Afrique d’athlétisme, disputés du 8 au 12 juin en Ile Maurice, ont été dominés par les athlètes kenyans qui ont totalisé 23 médailles, devant l’Afrique du Sud.
Les stars africaines qui ont préféré préparer les Mondiaux d’athlétisme n’étaient pas en force en Ile Maurice alors que l’Algérie, qui a engagé ses meilleurs athlètes, s’est contentée de la 4e place en obtenant 9 médailles dont 5 en or. L’engagement de l’élite nationale aux championnats d’Afrique, n’était pas un choix, car seulement 14 athlètes algériens, ont réalisé les minima exigés pour la participation (11 garçons et 3 filles).
Il faut bien rappeler que, faute de minima, l’athlétisme algérien était absent dans plusieurs épreuves : 1500m, sprint, relais, 3000m steeple, etc. Comme attendu, le perchiste franco-algérien Amar Rouana Medhi s’est offert la médaille d’or.
Ce dernier ayant sauvé la mise à l’île Maurice avec un modeste saut de 5,40m, devait atteindre la barre des 5,80m pour espérer une qualification aux prochains championnats du monde d’athlétisme qui auront lieu du 12 au 24 juillet à Eugene aux États-Unis.
Il ne faut pas perdre de vue la grande satisfaction qui nous est venue du sprinter Slimane Moula qui a signé son premier titre africain avec à la clé un excellent chrono sur 800m (1’45’59) et aussi du décathlonien Larbi Bourrada qui, à 34 ans, a osé en remportant son 5e titre africain.
Bourrada, dont les championnats d’Afrique seront les derniers de sa carrière, est toujours chômeur. Autrement dit sans aucun statut social malgré les promesses du ministère de la Jeunesse et des Sports.
Par ailleurs, le DEN de la FAA, Mahfoud Bouhouche, qui a pour la première fois fait une déclaration, estime que le «le bilan de la participation algérienne est positif».