«Je souhaite bonheur et succès au nouveau gouvernement», a déclaré le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva en félicitant le nouveau président argentin Javier Milei, élu avec 56% des voix ce dimanche 19 novembre. Toutefois, dans son message de félicitations diffusé sur X, Lula n'a pas mentionné le nouveau président argentin, qui l'avait qualifié de «communiste corrompu».
Les réactions internationales affluent après la victoire de ce candidat ultralibéral et antisystème, devenu une personnalité politique il y a peu. Jair Bolsonaro, ancien président d'extrême droite du Brésil, s'est montré plus enthousiaste que son successeur, estimant que l'élection de Javier Milei ramène «l'espoir». Il espère que les «bons vents» atteindront les États-Unis et le Brésil pour le retour de «l'honnêteté, le progrès et la liberté».
Donald Trump a également exprimé son soutien à Javier Milei, écrivant sur Truth Social avant même la publication des résultats officiels qu'il était «très fier» et que le nouveau président allait transformer l'Argentine en un grand pays.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken voit cette élection comme un «témoignage» de la solidité des institutions démocratiques argentines et se réjouit de travailler avec le président-élu Milei sur des priorités communes.
En revanche, le président colombien Gustavo Petro, issu de la gauche radicale, déplore la victoire de l'extrême droite en Argentine, mais félicite néanmoins Javier Milei, assurant que les relations entre la Colombie et l'Argentine seront maintenues dans le respect mutuel.
Le président du Chili, Gabriel Boric, a salué la victoire de Javier Milei et la reconnaissance de sa défaite par Sergio Massa, exprimant son soutien continu au peuple argentin.
Le président conservateur du Paraguay, Santiago Peña, a salué le peuple argentin pour son exemplarité lors des élections, félicité Javier Milei pour sa victoire et offert la «main cordiale» du Paraguay pour renforcer les relations entre les deux pays.
L'ambassadeur de Russie en Argentine, Dmitry Feoktistov, a souligné que la future administration aurait beaucoup à faire pour surmonter les problèmes sociaux et économiques, tout en exprimant l'espoir que l'Argentine continue de soutenir la multipolarité, une politique étrangère indépendante et la protection des intérêts nationaux.