CAN-U17 (finale) : Les jeunes Sénégalais sur les traces de leurs aînés

16/05/2023 mis à jour: 00:14
APS
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L’école sénégalaise aspire à la couronne africaine face à une équipe marocaine plus déterminée que jamais à ne pas se laisser conter ...

Les jeunes pousses de l’équipe nationale du Sénégal de football comptent offrir à leur pays un nouveau titre continental après s’être hissés pour la première fois de leur histoire en finale de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans (U17), à l’issue d’une demi-finale passionnante (5-4 aux tirs au but) face une sélection burkinabè qui, à son tour, méritait de disputer la grande finale prévue vendredi (22h) au stade Nelson Mandela à Alger. 

Sous un temps froid et pluvieux, le stade du 19 Mai 1956 à Annaba a accueilli dimanche une demi-finale palpitante opposant les Lionceaux sénégalais aux Etalons du Burkina Faso, le dernier mot étant revenu aux Sénégalais à l’issue d’une séance de tirs au but (5-4), synonyme d’une qualification à la grande finale du rendez-vous africain d’Alger. Les capés de Serigne Saliou Dia tenteront de décrocher le trophée de la catégorie comme c’était le cas pour leurs ainés champions d’Afrique à la CAN-2021 (seniors), de la CAN Beach Soccer-2022, du CHAN-2022 et de la CAN U20-2023. «Nous avons affronté une solide équipe burkinabè qui nous a posé énormément de difficultés. 

La façon de jouer des deux équipes est complètement différente car nous sommes habitués à faire sortir le ballon à partir de notre surface, contrairement au Burkina Faso dont le jeu est basé sur les longues balles et l’exploitation de la deuxième balle perdue par notre milieu de terrain. 

La rencontre a été également marquée par une lutte physique acharnée», a déclaré Serigne Saliou Dia. Le technicien sénégalais, qui a eu l’honneur d’offrir à son pays son premier titre continental lorsqu’il dirigeait la sélection olympique sénégalaise (U23), vainqueur de la médaille d’or des Jeux africains 2015, a ajouté : «On nous demandait de gagner, peu importe la performance. Le plus important, c’est la qualification pour la finale. Il faut protéger notre attaquant Amara Diouf de toute pression. Certes, il a raté un penalty en seconde mi-temps, mais cela ne signifie pas que son niveau a baissé. Il reste le leader sur le terrain.» 

Comme un rouleau compresseur, les Sénégalais, qui ont tout écrasé sur leur chemin lors de la phase de groupes, puis passé une «manita» à l’Afrique du Sud (5-0) en quarts de finale, sont conscients de leur parcours héroïque et de leur performance depuis le début de la 14e édition, et ils entameront la finale dans la peau d’un potentiel candidat pour soulever le trophée de la catégorie pour la première fois de leur histoire. 

En revanche, l’équipe nationale du Burkina Faso a été éliminée mais n’a pas démérité lors de ces demi-finales, avec une bonne prestation tout au long de la rencontre face aux Sénégalais. «Nous n’avions qu’à marquer le deuxième but. Nous nous sommes contentés du but égalisateur et avons poursuivi nos offensives, mais nous n’avons pas réussi à marquer plus de buts par manque d’efficacité devant la cage adverse», a déclaré l’entraîneur chevronné Ibrahima Traoré. Le technicien burkinabé a ajouté : «Nous voulions atteindre la finale et gagner la coupe comme c’était le cas en 2011, mais nous restons fiers des résultats de nos joueurs et nous resteront concentrés en prévision du match de classement pour la 3e place.» 
Les coéquipiers du leader Aboubakar Camara auront l’occasion de prendre la troisième place et monter sur le podium, jeudi au stade du 19 Mai 1956 de Annaba face à l’équipe malienne qu’ils connaissent très bien puisqu’ils figuraient dans le même groupe C lors de la phase de poules. 
 

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