L’Algérie volera-t-elle au secours de la Confédération africaine de football (CAF) pour organiser la CAN 2027 et ainsi remplacer au pied levé le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda que la CAF a choisi pour organiser conjointement la CAN 2027 ?
La rumeur enfle de jour en jour depuis que l’instance continentale a manifesté ses inquiétudes quant aux capacités des 3 pays cités d’organiser le grand événement continental dans 3 ans.
Sur le sujet évoqué par différents médias, la Fédération algérienne de football (FAF) n’a pas réagi. Pour l’instant, elle reste sur sa ligne qu’elle a annoncé le 27 septembre 2023 sur son site officiel, c’est à dire retirer sa candidature pour l’organisation de la CAN 2025 et 2027. Le président de la FAF, Walid Sadi, qui venait juste d’être élu à la tête de l’instance faîtière du football algérien, avait annoncé quelques jours seulement avant la désignation, par la CAF, des pays qui organiseront le prestigieux tournoi continental des éditions 2025, 2027.
Dans le courrier transmis à la CAF le 27 septembre 2023, la FAF avait indiqué «le retrait de la candidature pour l›organisation de la CAN 2025 et 2027 est motivé par le souci de la FAF de concentrer désormais ses efforts dans la réorganisation et la dynamisation du football en Algérie...».
Elle s’est abstenue de vilipender la Confédération. Bien au contraire, elle n’a pas insulté l’avenir et a laissé la porte ouverte comme le souligne ce passage de sa correspondance «elle (la FAF) réitère son engagement indéfectible au profit du développement du football africain». Walid Sadi, le président de la FAF, a fait le bon choix au bon moment. Il venait juste d’être élu et savait que pour l’édition 2025 les jeux étaient déjà faits.
Son approche du sujet était juste. La suite l’a confirmé. Certains ont fait la grimace lorsqu’ils ont pris connaissance de la décision de la FAF de retirer sa candidature pour l’organisation de la CAN 2025 et 2027. Le temps lui a donné raison et prouvé qu’il est imprégné de toutes les réalités du football africain. La décision de la FAF a marqué les esprits au sein de l’instance continentale. En quelques mois, la fédération algérienne de football a marqué beaucoup de points. L’affaire USM Alger-Renaissance de Berkane en coupe de la CAF est toujours pendante au TAS de Lausanne. Elle n’est pas passée comme une lettre à la poste comme le prédisaient certains.
En novembre prochain à Kinshasa, lors du congrès de la CAF, la FAF enfoncera le clou dans cette affaire. Si aujourd’hui la CAF est à la recherche d’un pays pour accueillir la CAN 2027 elle peut bien solliciter la FAF pour lui sauver la face. Avec ses 4 nouveaux stades réceptionnés (Nelson Mandela (Baraki), Miloud Hadefi (Oran), Ali Ammar (Douéra), Hocine Ait Ahmed (Tizi Ouzou), sans oublier les stades Chahid Hamlaoui (Constantine), celui de Annaba et de Blida (Tchaker), l’Algérie peut facilement relever le défi. Ce qui conduirait la CAF à réchauffer ses relations avec la FAF. De toute façon, elles ont évolué positivement depuis l’élection de Walid Sadi en septembre 2023.