Après la grave blessure qui a éloigné des terrains Ismail Bennacer (Milan AC) pendant des mois, c’est au tour de Aïssa Mandi, joueur de Villareal (Espagne), de se retrouver au tapis, après sa blessure dimanche à Maputo lors de la rencontre Mozambique-Algérie comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Les deux hommes sont deux pièces importantes dans l’échiquier de Djamel Belmadi. Le Milanais vient juste de reprendre avec son club. Son retour à l’entraînement n’offrait aucune garantie de présence en Côte d’Ivoire.
Sa phase de réathlétisation risque d’être longue. Son absence dans la liste des 23 ou 27 joueurs sera préjudiciable à la sélection. Tout comme celle de Aïssa Mandi, si d’aventure le verdict des médecins qu’il a consultés n’est pas bon. Personne ne souhaite cette issue pour le défenseur du Sous Marin Jaune.
Ces deux cas posent un casse-tête au sélectionneur qui devra vite trouver des solutions et options à leur éventuel forfait. Le cas le plus difficile à régler est sans conteste celui de défenseur central, pour ne pas dire polyvalent.
Dans ce secteur névralgique, il est difficile de trouver un remplaçant au pied levé à Mandi. Son expérience internationale, la qualité de ses relances ont souvent compensé son faible temps de jeu en club. Au milieu du terrain, le sélectionneur dispose de plusieurs solutions de rechange ou de remplacement. Il y a de bons joueurs, surtout jeunes, qui peuvent donner le change s’ils sont mis en scelle.
Reste à espérer que la blessure d’Islam Slimani qui a lui aussi quitté le terrain, après un quart d’heure de jeu. Sa blessure semble moins grave que celle de Mandi. Il devrait être présent à Bouaké. Reste à savoir qui prendra en charge le joueur blessé en sélection durant sa convalescene. Ce volet a dernièrement été totalement clarifié par la FIFA.
Selon le quotidien L’Equipe, la Fédération internationale a précisé, en juillet dernier, les modalités de prise en charge de ce problème (blessures de joueurs pendant les fenêtres FIFA. A titre inficatif, Aïssa Mandi l’international algérien blessé dimanche à Maputo et qui a été obligé de quitter le terrain, la FIFA ne lui versera pas un euro pour les 28 premiers jours de sa convalescence. Les indemnités correspondantes à cette période seront totalement prises en charge par la fédération.
Le dispositif mis en place sera valide jusqu’en 2026. Il a été baptisé «programme de protection des clubs» qui auront perdu un jour pour une longue durée lors d’une compétition FIFA. Les clubs seront indemnisés sur la base du salaire fixe (sans les primes de matchs et de droits d’images).
La prise en charge des salaires du joueur blessé ne peut dépasser un an. Au titre de l’indemnité journalière à verser au joueur blessé, la FIFA l’a fixé à 10.000 euros/jour.
A titre d’exemple, toujours selon L’Equipe, le club saoudien où évolue le Brésilien Neymar (blessé et indisponible pendant plusieurs mois) toucherait plus de 7 millions d’euros au titre de l’indemnisation fixée par la FIFA qui prend bien soin de sa poule aux œufs d’or.