Les deux nations comptent à elles deux le tiers des titres remportés en 32 éditions (7 pour l’Egypte et 5 pour le Cameroun).
La deuxième demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2021) opposera ce soir les deux ténors du continent, le Cameroun, pays organisateur, et l’Egypte. Les deux nations comptent à elles deux le tiers des titres remportés en 32 éditions (7 pour l’Egypte et 5 pour le Cameroun).
Cela donne une idée sur l’intensité de cette demi-finale et le suspense qui animera la rencontre durant les 90 minutes, voire les 120 minutes. Au plan des statistiques, les Pharaons disposent d’un léger avantage psychologique sur les Lions Indomptables, matés d’ailleurs en deux finales (1986, 2008) contre une défaite en 2017. Mieux, sur les cinq dernières confrontations, le Cameroun n’a gagné qu’une seule fois (justement en finale de la CAN 2017).
Les deux sélections se retrouvent donc une nouvelle fois dans un duel passionnant où les Camerounais, qui n’ont pas encore affronté une équipe du top 10, doivent mettre les bouchées doubles pour espérer renverser la tendance devant l’Egypte qui monte en puissance, surtout après avoir écarté la Côte d’Ivoire et le Maroc.
Les Lions Indomptables, avec leur buteur Vincent Aboubakar (6 buts) et l’appui du public, tenteront de mettre fin à l’hégémonie des Egyptiens et s’offrir une place en finale pour éventuellement remporter le premier titre sur leur sol (les cinq trophées remportés ont été acquis extra-muros). Aboubakar, qui n’a pas marqué en quart face à la Gambie, essayera de retrouver le chemin des filets et se rapprocher davantage du record de buts inscrits en phase finale.
Lui et ses partenaires vont essayer de profiter de l’absence des deux principaux portiers de l’équipe adverse, El-Shenawy et Abou Gabal (dit Gabaski), ainsi que le défenseur axial Ahmed Hegazy, pour prendre le dessus.
Le président de la Fédération camerounaise, Samuel Eto’o, a utilisé le mot «guerre» pour motiver ses joueurs, des propos jugés déplacés et insensés par l’entraîneur égyptien, Carlos Queiroz. «C’est un très mauvais message pour les gens du Cameroun», a répondu le Portugais qui cherche à offrir aux Pharaons une huitième couronne africaine et une participation au Mondial 2022.