Au cours des dernières jours, une machination s’est mise en branle contre le président de la CAF, Patrice Motsepe. Aux manettes, il y avait ceux qui pensaient avoir fait main basse sur le football africain, ses instances dirigeantes et organes.
Le verdict du TAS de Lausanne dans l’affaire du maillot de Berkane (Maroc) a démasqué les complots tramés contre le football algérien et les collusions de nombreuses parties qu’il est inutile de nommer. La pilule du TAS leur a fait très mal au point que les comploteurs ont imaginé un plan avec plusieurs objectifs. D’abord, renverser le président de la CAF accusé de tourner le dos à la déstabilisation de l’institution fomentée pour contrecarrer le TAS et sa décision.
Celui que ses affidés et partisans présentent comme le parrain du football africain s’est appuyé sur un événement, l’inauguration d’une académie de football à Nouakchott, en Mauritanie, pour dérouler sa feuille de route qui est en fait une tentative de putsch contre Patrice Motsepe, absent lors de la cérémonie.
Le plan prévoyait d’isoler le Sud-Africain et d’ouvrir la voie au doyen des membres à la CAF et la FIFA dont la Fédération appartient à la zone UNAF. Le tireur de ficelles a oublié une chose importante. La zone dont il est issue, la plus petite par le nombre de ses fédérations, est la seule qui n’a pas soutenu la candidature de Patrice Motsepe pour un nouveau mandat (2025-2029).
Ce dernier fort du soutien du pape, pardon président de la FIFA, Gianni Infantino, a pris ses devants au 46e congrès tenu à Addis-Abeba. Avec l’administration de la FIFA, il aurait tracé les contours de la représentation africaine à la FIFA.
Le 12 mars prochain, ses adversaires seront affaiblis, et lui sortira renforcé. Le vent a tourné. Il faut s’adapter ou disparaître. La décision du TAS appliquée à la lettre. Les dessinateurs de cartes imaginaires pourront faire la fête avec les 6 points «offerts» à Berkane.