Brahim Hamel, artiste peintre : Un «P’art’cours» et des souvenirs

24/02/2024 mis à jour: 15:05
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L’artiste Brahim Hamel, lors de l’exposition de ses tableaux à la Maison de la culture de Tizi Ouzou - Photo : D. R.

Parfois, il est important de remettre au goût du jour des moments qui ont marqué son itinéraire. L’artiste le fait à travers des créations  qui émanent des tréfonds de son âme.

C’est le cas de Brahim Hamel, ce natif de Tala Bouzrou, dans la commune de Makouda, à Tizi Ouzou, qui a livré, durant toute une semaine, au regard des visiteurs, ses créations lors  de l’exposition organisée  au niveau de la galerie d’art du théâtre en plein air Mohia de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou.

Brahim est venu avec de sublimes tableaux réalisés comme une toile d’araignée. Dans ses œuvres, il dépeint la dure réalité d’une société confrontée à la misère et à la tristesse. Il trouve également, dit-il, son inspiration dans la beauté, en utilisant des couleurs qui transforment le paysage au rythme des émotions, où les non-dits prédominent. 

«Quand j’avais entamé une carrière qui allait être florissante avec ce désir ardent de m’affirmer dans le domaine, surtout à travers des œuvres prometteuses,  j’ai rencontré plusieurs difficultés qui m’ont contraint à laisser tomber pendant une bonne dizaine d’années», nous confie-t-il, tout en rappelant sa première exposition organisée à la maison de la culture de Tizi Ouzou, en 1989 où, ajoute-t-il, son activité a suscité un grand enthousiasme chez le public.

Un quart de siècle depuis, d’autres événements se sont produits mais pas sans impacter le parcours de cet artiste talentueux qui a passé des moments d’hibernation artistique avant de décider, un jour, de forcer, raconte-t-il, le destin pour se remettre sur l’orbite  de la création artistique. Il se met, à nouveau, à créer une œuvre d’art pour capturer ses souvenirs et toutes les expériences rencontrées au cours de ses épreuves et ses périples durant des années, voire des décennies.

Actuellement quinquagénaire, Brahim Hamel opte pour des coups de pinceau vibrants afin d’orner ses tableaux. «À un moment donné, la nostalgie de l’art, en général, et le dessin en particulier, m’ont carrément  envahi.

Je voulais reprendre la création artistique. Puis, j’ai acheté un pinceau et quelques couleurs pour commencer à dessiner tout ce qui me venait à l’esprit. Petit à petit, je me retrouve relancer dans l’art qui coule dans mes veines», raconte-t-il avec beaucoup d’attachement à  l’art, son domaine de prédilection. Ghiles Ait Abdallah

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