Les Bourses mondiales évoluent sans grand changement hier, espérant l'annonce prochaine de potentielles mesures de soutien à l'économie chinoise après la baisse d'un taux directeur de la Banque centrale chinoise et l'annonce d'une conférence de presse pour aujourd’hui de son gouverneur.
En Europe, la Bourse de Paris cédait 0,25% dans la matinée et passait outre l'annonce d'un nouveau gouvernement tombée au cours du week-end. Milan reculait légèrement de 0,16%. Londres grappillait quant à elle 0,19% et Francfort 0,16%. Les marchés sont tournés vers les rumeurs selon lesquelles «les autorités chinoises se préparent à redoubler d'efforts pour relancer la croissance», estime John Plassard, analyste chez Mirabaud. La Banque centrale chinoise (PBoC) a annoncé lundi, de manière inattendue, baisser de 1,95% à 1,85% le taux de mise en pension à 14 jours, soit le taux auquel elle fournit des liquidités à court terme aux banques commerciales.
Par ailleurs, le gouverneur de la banque centrale chinoise tiendra (aujourd'hui) une conférence de presse sur le soutien financier au développement économique, en compagnie de deux autres responsables. L'organisation de cette conférence de presse alimente les attentes d'annonces de mesures de soutien à l'économie alors que la deuxième puissance économique mondiale reste en proie à une crise de l'immobilier. Sur les marchés d'actions asiatiques, la Bourse de Hong Kong cédait 0,14% dans les derniers échanges, tandis que Shanghai a gagné 0,44% et que Shenzhen a grappillé 0,10%. Au Japon, la Bourse de Tokyo était fermée en raison d'un jour férié.
A l'agenda de la semaine, l'attention des investisseurs devrait être accaparée par les Etats-Unis, avec la publication jeudi de la dernière estimation du PIB au deuxième trimestre, puis vendredi les revenus et dépenses des ménages et inflation PCE en août. «L'économie américaine devrait avoir connu une croissance proche de 3%, estime Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank. Quant à l'inflation PCE, l'indicateur d'inflation préféré de la Fed, il devrait montrer des signes de stabilisation, un peu au-dessus de l'objectif de 2% fixé par la politique monétaire», poursuit-elle.