Bien qu’il soit l’un des endroits les plus fréquentés par les familles en cette période estivale, le front de mer de Boumerdès plonge dans le noir dès la nuit tombée. Réalisés à coups de millions de dinars en 2016, les longs poteaux électriques longeant la plage Delphine ne sont que l’ombre d’eux-mêmes.
Équipés de grands lampadaires qui projetaient de la lumière à plusieurs centaines de mètres, ces pylônes rendaient d’habitude la nuit comme le jour sur la plage et l’esplanade du front de mer. «Beaucoup de gens préféraient venir ici car il y avait de la lumière et on pouvait s’offrir une baignade nocturne et veiller jusqu’à une heure tardive de la nuit.
Cela n’est malheureusement pas le cas depuis plusieurs semaines.
Cet endroit touristique plonge dans l’obscurité dès 20h30. Je me demande ce qu’attendent les autorités pour réparer ces lampadaires», s’offusque un estivant, qui s’interroge également sur les raisons de l’absence des vendeurs de produits artisanaux. «Le tourisme va de pair avec l’artisanat. Auparavant, ce sont les chapiteaux bien garnis en produits artisanaux qui embellissent cette artère. Leur délocalisation est une très mauvaise idée», estime un estivant.
Un autre se plaint des désagréments causés par le chantier de réfection des trottoirs lancés quelques jours après l’ouverture de la saison estivale. «Tout a été creusé. Les piétons marchent dans le noir à même la route. Et avec tous les risques qu’on sait, l’entreprise s’est permis de laisser des trous ouverts çà et là. Il faut garder les yeux grands ouverts pour ne pas y chuter», s’indigne-t-il, avant de dénoncer au passage la cherté des tarifs pratiqués par les parkingueurs.