Le phénomène reprend de plus belle dès l’entame de la saison estivale. Véritable hantise des estivants, le squat ou la gestion illicite des espaces de stationnement par des bandes de jeunes est constaté ces derniers jours dans plusieurs localités côtières de la région.
Même devant l’APC de Boumerdès et la direction d’Algérie Télécom, les automobilistes sont obligés de payer 100 DA pour pouvoir garer leurs véhicules. «C’est à la police d’intervenir pour arrêter ces parkingueurs illicites.
Nous avons signalé ce problème à maintes reprises», dira un élu à l’APC. Sur les 13 parkings recensés à travers la commune, seuls 5 ont été cédés aux enchères pour une durée de trois ans renouvelables. Néanmoins, au niveau des parkings Bouzegza ou celui jouxtant le stade Djilali Bounaâma, les concessionnaires pratiquent des prix exorbitants, allant de 150 DA pour une voiture touristique à 700 DA pour un grand bus. Ailleurs, c’est la loi de la force qui tient lieu de règle de gestion des endroits réservés au stationnement des vacanciers.
A Sablière, les gens autoproclamés propriétaires des parkings exigent 200 DA pour une place. Idem à Figuier, Seghirate, Benyounes, Zemmouri, Cap Djenet et d’autres plages de la région. «C’est du racket !», s’emporte un estivant qui se demande que fait l’Etat pour ne pas sévir contre ces parkingueurs.