La réalisation de trémies ou de nouvelles routes est devenue une urgence vitale à Boumerdès pour réduire le phénomène des bouchons.
La circulation automobile y est problématique, notamment lors des heures de pointe. «Le matin, il faut 30 minutes pour sortir de Foes», dira un habitant qui se plaint des embouteillages qui se forment à l’entrée de cette agglomération en pleine expansion. «Les bouchons sont aggravés par les stationnements anarchiques et la réalisation de promotions immobilières de part et d’autre de la route. Si l’Etat ne fait rien pour stopper l’anarchie urbanistique, le problème va s’amplifier davantage à l’avenir», martèle un automobiliste.
Et d’enchaîner : «Qu’attendent les autorités pour relier cette cité à la nouvelle autoroute ou pour aménager une nouvelle route le long de la voie ferrée.
Un autre suggère la réalisation d’une trémie au niveau du rond-point de l’hôtel Amine, la meilleure solution à même de fluidifier la circulation, estime-t-il. Au niveau du CRF, l’autre goulot, la situation ne s’est guère améliorée, et ce, malgré l’ouverture de la route de D’hous en juillet dernier. Là aussi, la réalisation d’une trémie ou d’un pont aérien est vivement recommandée.
«La DTP a proposé la réalisation de deux trémies, mais les crédits tardent à venir», indique un élu à l’APC. Du côté d’Aliliguia, les habitants se demandent où est passé le projet de l’axe devant rattacher la ville à la RN 24 via Boukerroucha. «Boumerdès a beaucoup grandi, mais les routes et les plans de circulation sont restés les mêmes depuis plus de 20 ans», se désole un retraité d’Algérie Poste.