Boumerdès : Des plages sans commodités de base

22/08/2023 mis à jour: 04:12
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Photo : D. R.

Très prisées par les estivants, plusieurs plages de la wilaya de Boumerdès manquent de commodités. Les douches et les points d’eau font défaut aussi bien à Mendoura et Seghirate qu’à Sablière, Zemmouri et autres plages de l’est de Cap Djenet.

Bien qu’elles soient constamment bondées de monde, même les neuf plages du chef-lieu de wilaya ne sont pas bien loties en la matière.

«Ce n’est pas normal que tout au long du front de mer il n’y a qu’un seul endroit où on peut se doucher. Même les points d’eau, où les estivants doivent avoir la possibilité de se laver les pieds au sortir du sable, sont inexistants», s’indigne un père de famille.

Et de renchérir : «Avant de quitter la plage, on doit se munir de bouteilles d’eau afin d’enlever les salissures et monter dans nos voitures. Malheureusement, par manque de civisme, beaucoup d’estivants abandonnent les bouteilles utilisées à même le sol au niveau des parkings».

A qui la faute ? Aux vacanciers ou aux autorités lesquelles n’ont pas anticipé ce problème qui se répète chaque année ?  A Dellys, Afir et Sidi Daoud, des douches en plein air sont installées à l’entrée de certaines plages, ce qui a permis de préserver la propreté de ces espaces de détente.

«Pourquoi on ne fait pas la même chose au niveau des autres plages, d’autant que ces douches ne coûtent pas cher et peuvent être démontées à la fin de l’été», se demande un jeune estivant.

A rappeler que des sommes faramineuses sont déboursées avant chaque saison estivale pour doter les plages (45) de la wilaya du strict minimum. Cette année, les dépenses sont estimées à vingt milliards de centimes, dont une grande partie a servi à l’achat de cabines sahariennes, qui ont fait office de douches, de sanitaires ou de sièges pour la Protection civile ou la Gendarmerie nationale.

Ces structures risquent, comme chaque année, de subir des actes de vols et de saccages dès le départ des gendarmes et des derniers estivants. Les autorités gagneront sans doute à revoir leur politique de gestion des plages. R. K.
 

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