Laissées à l’abandon et ce, depuis des années, de nombreux établissements scolaires, tous paliers confondus, sont attente de rénovation. En effet, dans la wilaya de Bouira, des écoles primaires détruites durant les années de terrorisme, sont dans un état de délabrement avancé, en raison notamment de la vétusté de leurs structures. Leurs portes ont été défoncées.
Les fenêtres et les vitres brisées et des ordures jonchent le sol. Tel est désormais le décor de ces anciens lieux d’apprentissage, offrant un spectacle désolant. Dans la localité de Tirika, sur les hauteurs de la commune de Guerrouma, au nord de Lakhdaria, les habitants des villages ne cessent de réclamer la réhabilitation de l’établissement scolaire, complètement détruit par les hordes terroristes. Ils attendent depuis des années la réouverture de l’école. Mais cette reprise risque de tarder. « Beaucoup de familles n’ont pas quitté leurs maisons.
Les conditions de vie sont certes pénibles en cette zone de montagne. Nos enfants sont tous scolarisés dans d’autres structures relevant de la commune de Guerrouma, fortement touchée dans le passé par le terrorisme», a déclaré un habitant rencontré sur place. Les dossiers scolaires et autres documents administratif jonchent le sol et les étagères sont brisées, a-t-on constaté.
Le seul projet dont a bénéficié le village est la réhabilitation d’une piste. Dans la wilaya de Bouira, aucun établissement scolaire saccagé durant la décennie noire n’a été réhabilité. Dans la localité de Freksa, au sud de la commune d’El Hachimia, une école primaire est presque en ruine. Le retard mis dans la réhabilitation de ces équipements publics est incompréhensible. Pourtant, chaque année, les pouvoirs publics mobilisent des enveloppes importantes destinées à l’entretien et même à la réalisation de nouvelles structures éducatives à travers la wilaya.