Je ne veux plus entendre parler de ces marchés informels, nous avons construit un marché couvert pour combattre l’informel et la clochardisation de la ville», a insisté, sur un ton ferme, le wali de Blida lors de sa dernière visite à Boufarik il y a plus d’un mois.
Malheureusement, cette directive n’a pas été prise au sérieux par les récalcitrants. Le boulevard Boualem Cherchali est devenu bondé de vendeurs informels. Et ceux qui veulent travailler dans la légalité au niveau du marché couvert se retrouvent dans une situation de concurrence déloyale. «Le marché illégal à ciel ouvert a détourné presque tous les clients. Nous travaillons à perte», regrette un commerçant qui n’arrive plus à travailler dans la légalité.
D’ailleurs, il compte, avec les autres vendeurs qui se disent «victimes» de la clochardisation de Boufarik, ressaisir les autorités locales pour trouver une solution à cette «injustice».
Pour un habitant de Boufarik, les marchés informels ne font que «salir la ville et encourager les dealers à squatter des endroits pour vendre leur poison sous les étals». «Un commerçant formel, qui n’arrive pas à joindre les deux bouts, a été victime d’une attaque cardiaque.
Ou quand les hors la loi sont à l’aise financièrement alors que les formels éprouvent toutes les peines du monde pour gagner deux sous seulement», raconte-t-on. Enfin, le wali de Blida arrivera-t-il à redonner à Boufarik son lustre d’antan ? L’avenir nous le dira...